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Turquie. La répression de la liberté d’expression et de réunion révèle une tendance inquiétante marquée par les violences policières

En réaction à l’interdiction générale illégale de toute manifestation pendant trois jours ordonnée par le gouverneur d’Istanbul et aux informations faisant état d’un recours illégal à la force par la police contre les manifestant·e·s, Esther Major, directrice adjointe du programme Recherche pour l’Europe à Amnesty International, a déclaré :

« La répression exercée par les autorités turques contre les manifestant·e·s à Istanbul les 7 et 8 septembre s’inscrit dans le cadre d’une série de violences policières qui entachent le pays depuis plus d’une décennie.

« Les interdictions générales imposées aux manifestations restreignent de manière disproportionnée le droit de réunion pacifique. De plus, selon les éléments de preuve recueillis par Amnesty International, la police a fait usage d’une force injustifiée et disproportionnée, déployant des canons à eau, des projectiles à impact cinétique et des aérosols de gaz poivre contre des manifestant·e·s majoritairement pacifiques.

« Les autorités turques doivent lever l’interdiction générale et ne plus imposer ce type de mesures à l’avenir. Elles sont tenues de protéger et de faciliter l’exercice du droit de réunion pacifique, au lieu de l’entraver ou de le restreindre. Enfin, elles doivent enquêter sur les allégations d’usage illégal de la force par la police, traduire les auteurs présumés en justice et veiller à ce que les victimes obtiennent réparation pour les préjudices subis. »

Complément d’information

La semaine dernière, un tribunal d’Istanbul a ordonné la suspension de la direction provinciale du Parti républicain du peuple (CHP) à Istanbul. Il a nommé un bureau provisoire à la place.

Le 7 septembre, le gouverneur d’Istanbul a décrété une interdiction générale de toutes les réunions et manifestations pendant trois jours. Des centaines de policiers ont été déployés à Istanbul pour bloquer les rues menant au siège du Parti républicain du peuple (CHP) et aux alentours. Ce soir-là, des manifestant·e·s majoritairement pacifiques ont tenté de se rassembler au siège pour protester contre la décision du tribunal, mais se sont heurtés aux barrières érigées par la police.

Selon l’organisation de surveillance d’Internet NetBlocks, tard dans la soirée du 7 septembre, la vitesse de connexion Internet a été réduite et les principales plateformes de réseaux sociaux et services de messagerie tels que X, YouTube, Instagram, Facebook, TikTok et WhatsApp ont été restreints pendant au moins 21 heures.

D’après les médias, plusieurs manifestant·e·s ont été arrêtés et trois personnes se trouvent en détention provisoire pour avoir publié des messages sur les réseaux sociaux ayant trait aux manifestations. La Direction générale de la sécurité a annoncé qu’au total, 103 comptes avaient été identifiés comme ayant partagé « des contenus provocateurs et de désinformation ».

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