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Émirats arabes unis. Préoccupations relatives à l’utilisation par les autorités de la surveillance numérique pendant la COP28

À l’approche de la COP28 sur le climat, qui débutera à Dubaï le 30 novembre, Rebecca White, chargée de campagne au sein de l’équipe Technologies de surveillance d’Amnesty International, a déclaré :

« Il est bien connu que la surveillance numérique ciblée est depuis longtemps utilisée aux Émirats arabes unis (EAU) pour écraser la dissidence et étouffer la liberté d’expression. Avant son arrestation en 2017, le défenseur des droits humains Ahmed Mansoor avait fait l’objet d’une série de cyberattaques facilitées par des entreprises de surveillance mercenaires. Ahmed Mansoor, qui est surnommé le « dernier défenseur des droits humains » aux EAU, et qui a ouvertement critiqué les autorités, est enfermé dans une prison aux EAU depuis plus de six ans.

« Amnesty International craint que les défenseur·e·s des droits humains et d’autres membres de la société civile aux EAU ne continuent d’être la cible de logiciels espions, notamment celles et ceux qui se rendront à la COP28. En tant que pays hôte de la conférence, les EAU se sont engagés à offrir une plateforme pour que les militant·e·s puissent faire entendre leur voix, mais cela ne sera possible que si les droits fondamentaux, notamment les droits au respect de la vie privée et à la liberté de réunion pacifique, sont respectés.

Il est bien connu que la surveillance numérique ciblée est depuis longtemps utilisée aux Émirats arabes unis (EAU) pour écraser la dissidence et étouffer la liberté d’expression

Rebecca White, chargée de campagne au sein de l’équipe Technologies de surveillance d’Amnesty International

« Les autorités des EAU ne doivent pas soumettre à une surveillance électronique illégale les participant·e·s à la conférence ni les personnes qui ont la nationalité émirienne ou qui résident aux EAU. Elles doivent en outre permettre à celles et ceux qui participeront à la COP28 de télécharger des applications de communication internationale respectueuses de la vie privée comme Signal aux EAU, et veiller à ce que ces personnes puissent utiliser des moyens de communication sûrs et cryptés. »

Complément d’information

La 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) doit se tenir à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.

Lors de réunions tout au long de l’année, des groupes de la société civile ont dit à Amnesty International être préoccupés par le risque de surveillance étatique s’ils participent à la COP28.

En mars, le Security Lab d’Amnesty International a révélé l’existence d’une nouvelle campagne de cyberattaques aux Émirats arabes unis (EAU), entre autres pays. Cette campagne a exploité des vulnérabilités du système opérationnel Android de Google qui étaient passées inaperçues pour pirater des appareils portables.

En 2021, le Projet Pegasus a découvert que des journalistes travaillant pour des publications comme le Financial Times, The Economist et The Wall Street Journal avaient été pris pour cible par Pegasus, probablement à la demande des autorités des EAU.

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