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France / Défense des droits humains. Emmanuel Macron doit enfin agir en faveur d’une réelle protection des défenseurs des droits humains

Il est urgent que le gouvernement français mette en place un plan d’action national pour protéger les personnes qui se battent pour défendre les droits de tous, a déclaré Amnesty International France.

Ce mercredi 18 décembre 2019, des représentants de l’organisation ont remis au président Macron 80 000 signatures lui demandant d’agir concrètement pour que cessent les attaques croissantes contre les défenseurs des droits humains, en France et partout dans le monde.

« Depuis le Sommet mondial des défenseurs des droits humains, organisé en octobre 2018 à Paris, Emmanuel Macron a rappelé, à plusieurs reprises, l’importance de l’action des défenseurs des droits humains à travers le monde », a déclaré Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France.

« Un an, jour pour jour, après la présentation aux Nations unies des conclusions de ce Sommet, nous lui demandons désormais de passer des paroles aux actes. »

« Présents devant l’Élysée ce matin, nous sommes venus lui offrir la solution pour une protection réelle et efficace des défenseurs des droits humains : l’adoption d’un plan d’action national qui ne conditionne pas la protection et le soutien des défenseurs des droits humains aux enjeux sécuritaires et aux intérêts économiques ou stratégiques de la France, dans sa diplomatie comme sur son territoire national. »

« Les attaques contre les personnes qui défendent nos droits fondamentaux ont désormais atteint un niveau inédit », a ajouté Cécile Coudriou. « Dans de nombreux pays, au lieu d’être protégés et reconnus comme des acteurs essentiels de la préservation des droits et des libertés, les défenseurs des droits humains sont victimes d’agressions, de menaces, d’actes d’intimidation, de campagnes de dénigrement, de stigmatisation, de poursuites sans fondement ou de perquisitions illégales. En France, le gouvernement manque également à ses engagements en la matière sur son sol où l’on constate une criminalisation de la solidarité, des persécutions judiciaires d’observateurs de manifestations ou de militants environnementaux, un rétrécissement des espaces de la société civile. »

Note à l’attention des rédacteurs

En octobre 2018, 163 défenseurs des droits humains du monde entier se sont réunis à Paris à l’occasion du vingtième anniversaire de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs. Ils ont alors lancé un appel aux États qui, à dessein ou par indifférence, s’abstiennent de reconnaître la gravité des attaques contre les défenseurs, de prendre des mesures concrètes ou de lutter contre l’impunité qui entoure les violations commises.

Un an plus tard, en octobre 2019, trente organisations (dont Amnesty International France, Greenpeace France, Médecins du Monde, la Cimade, la CGT et l’UNEF) adressaient à Emmanuel Macron une lettre ouverte dans le journal Le Monde demandant la mise en place d’un plan de protection des défenseurs des droits humains.

Malgré ses engagements internationaux en la matière, la France n’a toujours pas adopté et mis en œuvre une réelle stratégie de protection des défenseurs, cohérente et durable. D’une part, les actions entreprises par les autorités françaises pour protéger et soutenir les défenseurs des droits humains dans les pays tiers restent conditionnées aux intérêts économiques ou stratégiques. D’autre part, la France manque également à ses engagements en la matière sur son sol : criminalisation de la solidarité, persécutions judiciaires d’observateurs de manifestations ou de militants environnementaux, rétrécissement des espaces de la société civile, etc.

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