Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Burundi. Lancement de la campagne électorale dans un contexte de COVID-19, de harcèlement et de tensions

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 20 mai a officiellement débuté aujourd’hui, dans un contexte de pandémie de COVID-19 et de manœuvres d’intimidation persistantes exercées par les Imbonerakure, les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).

« Des réfugiés qui ont fui nous ont invariablement dit avoir été harcelés par les Imbonerakure en raison de leur opposition réelle ou supposée au pouvoir en place ; ils étaient surveillés de très près et menacés quand ils ne participaient pas aux rassemblements organisés par le parti au pouvoir, a déclaré Deprose Muchena, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International.

Des membres du principal parti d’opposition, le Congrès national pour la liberté (CNL), ont eux aussi été maintes fois menacés, attaqués, arrêtés et même tués à cause de leur affiliation politique. L’an dernier, des organisations et des médias qui auraient normalement fourni des informations indépendantes ont été fermés ou réduits au silence.

Par exemple, le bureau des Nations unies pour la protection des droits humains a été fermé en février 2019. La radio de la BBC et la VOA (Voice of America) ont reçu l’interdiction de diffuser leurs programmes dans le pays, et la plupart des médias et organisations de défense des droits humains indépendants locaux ont eux aussi été fermés – et un grand nombre de leurs employés ont fui le pays. Les courageux défenseur·e·s des droits humains et journalistes qui continuent de travailler dans le pays, et qui sont peu nombreux, font l’objet de manœuvres de harcèlement et d’intimidation incessantes, notamment de menaces de mort et de poursuites judiciaires basées sur des accusations fallacieuses.

« Le climat politique est extrêmement tendu au Burundi, et des institutions privées qui ont pris des mesures pour lutter contre le COVID-19 ont été menacées de sanctions. Compte tenu de l'importance des enjeux actuels, le respect des droits humains des Burundais et Burundaises devrait être au centre des décisions qui sont prises en cette période électorale », a déclaré Deprose Muchena.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Burundi. La loi décisive sur la violence liée au genre doit être renforcée pour la rendre conforme aux normes régionales et internationales

Publié le : 06.12.23

L’Assemblée nationale du Burundi doit remédier aux graves insuffisances de la loi historique adoptée en 2016 contre les violences liées au genre, ainsi qu’aux incohérences avec d’autres textes en la matière,...

Burundi. De nouveaux appels à la libération d’une journaliste, un an après son arrestation

Publié le : 30.08.23

Les autorités burundaises devraient ordonner la libération immédiate et sans condition et annuler la condamnation de Floriane Irangabiye, arrêtée arbitrairement le 30 août 2022 et qui purge actuellement...

Burundi. L’arrestation de l’ancien Premier ministre représente une chance de l’amener à rendre des comptes

Publié le : 26.04.23

Après l’arrestation de l’ancien Premier ministre du Burundi, Alain-Guillaume Bunyoni, le 21 avril 2023, et de son bras droit, Désiré Uwamahoron, le 18 avril 2023, Flavia Mwangovya, directrice adjointe...

Burundi. Libérez cinq défenseur·e·s des droits humains

Publié le : 14.03.23

Les autorités burundaises devraient immédiatement et sans condition remettre en liberté cinq défenseur·e·s des droits humains arrêtés arbitrairement le 14 février 2023 et abandonner les charges sans fondement...

Burundi. La libération de Germain Rukuki est une victoire pour les droits humains

Publié le : 01.07.21

En réaction à la libération du défenseur burundais des droits humains Germain Rukuki après plus de quatre ans derrière les barreaux, Deprose Muchena, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique...