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Verónica Razo
Verónica Razo © Private

Verónica Razo © Private

Peine de mort et torture

Verónica Razo

Cela fait maintenant six ans que Verónica Razo, une femme mexicaine victime d’actes de torture et de mauvais traitements de la part des forces de police, est en prison alors qu’elle n’a été reconnue coupable d’aucun délit.

Le 8 juin 2011, Verónica Razo est enlevée par des hommes vêtus en civil et armés, puis emmenée dans un entrepôt de la police fédérale du Mexique. Commencent alors pour elle 24 heures cauchemardesques, au cours desquelles elle est battue, torturée et violée à plusieurs reprises par des policiers fédéraux. Menacée, elle finit, sous la contrainte, par signer des « aveux » dans lesquels elle se déclare coupable d'appartenir à une bande de kidnappeurs. Les actes qu’elle a subis étaient si graves qu’elle a failli mourir : après son interrogatoire, elle s’est effondrée et a été transportée d’urgence à l’hôpital, où elle a été soignée pour de graves palpitations cardiaques.

Signer la pétition au Procureur général de la République du Mexique : Justice pour Verónica Razo

Quelques années après, des psychologues du parquet fédéral général ont confirmé que Verónica Razo présentait bien des symptômes compatibles avec des allégations de torture. Torturée physiquement, psychologiquement et sexuellement, la jeune femme est aujourd’hui toujours en prison à attendre l’issue de son procès, tandis que ses bourreaux sont libres.

Une victime parmi des dizaines d'autres femmes

L’histoire de Verónica devrait être une exception, mais ce n’est malheureusement pas le cas.

Lire aussi : Des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"

Un rapport publié en 2016 par Amnesty International livre les témoignages bouleversants de 100 femmes arrêtées par la police ou l’armée mexicaines. Sur ces 100 femmes, 97 ont dit avoir subi des violences physiques, 72 ont affirmé avoir été victimes d’agressions sexuelles et 33 ont dit avoir été violées. Comme dans le cas de Verónica, les autorités ont torturé beaucoup d’entre elles pour les forcer à « avouer » qu’elles appartenaient à un cartel de la drogue ou un réseau de kidnapping.

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Interpeller le Procureur général de la République du Mexique

Justice pour Verónica Razo, emprisonnée à tort et torturée