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Asim Omar Hassan © Private

Asim Omar Hassan © Private

Peine de mort et torture

Pas de condamnation à mort pour un militant soudanais !

À l’issue d’un deuxième procès, Asim Omar Hassan a été acquitté après avoir lutté pour prouver son innocence. Il a été initialement condamné à mort pour le meurtre d’un policier au cours d’une manifestation.

Asim Omar, un militant étudiant, a été arrêté le 2 mai 2016 et accusé d’avoir tué un policier durant les manifestations organisées à l’Université de Khartoum le mois précédent. Il a plaidé non coupable mais a été déclaré coupable et condamné à mort le 24 septembre 2017.

Il a fait appel de sa condamnation et le juge a ordonné un nouveau procès en août 2018. À l’issue de ce procès, il a été déclaré non-coupable.

Il s'agit d'une excellente nouvelle et un immense soulagement après sa condamnation à mort pour un crime qu’il n’avait pas commis.

Une décision en demi-teinte

Cependant, les autorités soudanaises n'ont pas mené d'enquête indépendante et efficace sur les allégations indiquant qu’il a été torturé en prison par ses gardiens. Ces actes de torture lui ont laissé des blessures à une jambe, aux testicules et aux oreilles, qui l’ont rendu dans l’incapacité de comparaître au tribunal lors d’une des audiences.

Même si Asim a été acquitté, la justice ne sera véritablement rendue qu’une fois que les responsables présumés de ses mauvais traitements auront été amenés à rendre des comptes et qu’il aura obtenu juste réparation pour ses blessures et son emprisonnement.

Aujourd'hui, les lois soudanaises permettent que des détenus soient torturés et maltraités, en particulier par le Service national de la sûreté et du renseignement et la police.

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