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Le désarroi des Rohingyas au Myanmar
Le désarroi des Rohingyas au Myanmar © STR/AFP/Getty Images

Le désarroi des Rohingyas au Myanmar © STR/AFP/Getty Images

Conflits armés et protection des civils

Rohingyas : le Conseil des droits de l’homme de l’ONU se réunit

Le Conseil des droits de l’homme se réunit à Genève le 5 décembre pour une « session spéciale » sur la situation des Rohingyas et d’autres minorités au Myanmar.

La communauté internationale doit adopter une position ferme sur la grave détérioration de la situation des minorités ethniques et religieuses au Myanmar.

La nécessité de défendre les minorités attaquées

En organisant cette session spéciale, le Conseil des droits de l’homme souligne la nécessité de trouver de toute urgence une solution à la crise des droits humains au Myanmar.

Cependant, cela ne suffit pas. Le Conseil des droits de l’homme doit maintenant accélérer le pas et adopter une résolution ferme faisant clairement savoir au gouvernement et à l’armée du Myanmar qu’ils doivent immédiatement mettre fin au traitement épouvantable qu’ils font subir aux Rohingyas, et que les responsables ne resteront pas impunis.

Comprendre : Qui sont les Rohingyas ?

Le Conseil des droits de l’homme doit également s’attaquer aux violations des droits humains de grande ampleur commises par les forces de sécurité du Myanmar contre d’autres minorités ethniques, en particulier dans l’État kachin et dans le nord de l’État chan. Des exécutions extrajudiciaires et des homicides illégaux, des disparitions forcées et des détentions arbitraires, des actes de torture et du travail forcé ont notamment été signalés.

Lire aussi : au Bangladesh, le projet monstrueux de réinstaller les Rohingyas

Une situation qui s’empire

L’armée a mené une violente campagne de nettoyage ethnique visant les Rohingyas et continue de commettre chaque jour de graves crimes contre l’humanité.

Plus de 620 000 personnes ont fui vers le Bangladesh en l’espace de quelques mois, les forces de sécurité ayant lancé une campagne de violence ciblée contre les Rohingyas. Un nombre indéterminé de femmes, d’hommes et d’enfants a été tué, des femmes et des filles ont été violées, des mines antipersonnel ont été installées et des villages rohingyas entiers ont été brûlés.

Les Rohingyas qui sont toujours dans le pays sont pris au piège d’un système d’apartheid déshumanisant dans lequel tous les aspects de leur vie sont restreints. Il est indispensable que ce système soit démantelé pour que les centaines de milliers de Rohingyas qui ont fui le pays puissent y retourner de manière volontaire et dans la sécurité et la dignité.

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