Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
Les familles manifestent pour retrouver les lycéennes de Chibok ©STRINGER/AFP/Getty Images

Les familles manifestent pour retrouver les lycéennes de Chibok ©STRINGER/AFP/Getty Images

Conflits armés et protection des civils

Nigeria : 1000 jours après l’enlèvement des lycéennes

Ce sombre anniversaire rappelle cruellement la disparition des lycéennes de Chibok, mais aussi de toutes les personnes – dont beaucoup sont des enfants – qui demeurent captives dans les caches de Boko Haram.

Si le gouvernement nigérian fait des efforts considérables pour retrouver les 195 lycéennes de Chibok encore aux mains de Boko Haram, nous redoutons que les victimes d'enlèvements collectifs moins médiatisés ne bénéficient pas des mêmes efforts pour assurer leur libération.

41 nouveaux cas d’enlèvements depuis 2014

En avril 2014, Boko Haram a enlevé 276 jeunes filles à l'école secondaire publique pour filles de Chibok. Les enlèvements sont partie intégrante des attaques imputables à Boko Haram.

Amnesty International a recensé au moins 41 autres cas d'enlèvements collectifs par Boko Haram depuis 2014. Nombre des attaques commises par ce groupe armé, notamment les homicides délibérés de civils, les viols, la destruction de maisons, les attentats dans des lieux de culte, des marchés et autres bâtiments civils, constituent des crimes de guerre et les responsables de ces actes doivent être traduits en justice dans le cadre de procès équitables, en excluant tout recours à la peine de mort.

La résilience du mouvement Bring Back Our Girls

La résilience et la détermination des militants de Bring Back Our Girls (« Ramenez nos filles ») au Nigeria, ont fait connaître au monde entier le calvaire des lycéennes de Chibok et maintiennent la pression sur le gouvernement en continuant de réclamer la libération de toutes les lycéennes. Leur ténacité est remarquable à une période où l'espace civique dédié aux manifestations et rassemblements pacifiques au Nigeria se réduit rapidement.

Si la population du Nigeria, et même le monde entier, se souvient du 1000e jour après l'enlèvement de Chibok, c’est en premier lieu grâce au travail acharné de Bring Back Our Girls. Nous espérons que l'énergie de cette formidable campagne sera transposée pour réclamer justice et obligation de rendre des comptes pour les crimes commis par toutes les parties au conflit qui déchire le nord-est du Nigeria.

Agir

La thématique "Conflits armés et populations" vous intéresse ?

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir nos dernières informations sur le sujet