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URGENCE GAZA-ISRAËL

Face à l’horreur, agissez avec nous pour exiger un cessez-le-feu immédiat et la protection des civils.

Des affiches d'otages israéliens detenus par le Hamas sont collés sur un mur de Tel-Aviv / © Raphael Gotheil via AFP

Des affiches d'otages israéliens detenus par le Hamas sont collés sur un mur de Tel-Aviv / © Raphael Gotheil via AFP

Israël / Gaza : l’accord pour la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens doit augurer d’autres libérations et un cessez-le-feu durable

Un accord a été approuvé dans la nuit du mardi 21 novembre permettant la libération d’au moins 50 otages israéliens, pour la plupart des femmes et des enfants, en échange de la libération de 150 détenus palestiniens, dont de nombreux enfants. Une trêve humanitaire d’une durée initiale de quatre jours a été annoncée. Si elle permettra d’apportera un bref répit à plus de deux  millions de civils, elle n’est pas suffisante. La seule réponse viable reste un cessez-le-feu.

C’est un soulagement immense, pour toutes les personnes concernées et leurs familles. Au moins 50 otages capturés par le Hamas et par d’autres groupes armés vont être libérés ainsi que 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Cet accord doit ouvrir la voie à de nouvelles libérations et à un cessez-le-feu durable.

L’accord pourrait inclure 50 otages supplémentaires et jusqu’à 300 détenus palestiniens dont les noms ont été publiés par le ministère israélien de la Justice. Selon les médias, cette trêve pourrait être prolongée de 10 jours maximum. 

Otages israéliens libérés  

Si le terrible calvaire prend fin pour les otages libérés, le traumatisme sera durable. Nous appelons une nouvelle fois tous les groupes armés à relâcher immédiatement tous les autres civils qui sont retenus en otages à Gaza. La remise en liberté de détenus palestiniens ne doit pas être une condition préalable à la libération des otages. La prise d’otages est un crime de guerre et les responsables de ces enlèvements, qui privent des civils de leur liberté, doivent être traduits en justice.

Prisonniers palestiniens libérés  

Ces dernières semaines, nos recherches ont mis en évidence une grave détérioration des conditions de détention des Palestiniens, notamment des actes punitifs de torture et d’humiliation, un recours accru à la détention administrative et l’imposition de mesures d’exception abusives dans les prisons, qui favorisent les traitements cruels et inhumains. La détention arbitraire et la torture et autres mauvais traitements constituent des crimes de guerre lorsqu’ils portent atteinte à des personnes protégées dans un territoire occupé.

Parmi les prisonniers devant être libérés figurent de nombreux mineurs – le plus jeune étant âgé de 14 ans – dont beaucoup sont détenus mais n’ont pas encore été déclarés coupables. 

Nous demandons aux autorités israéliennes de libérer tous les Palestiniens détenus illégalement, y compris ceux qui sont placés en détention administrative sans inculpation ni jugement.

Trêve humanitaire insuffisante

Dans le cadre de l’accord, une trêve humanitaire de quatre jours a été annoncée. Elle apportera un bref répit à plus de 2 millions de civils qui subissent de plein fouet l’offensive quotidienne d’Israël dans la bande de Gaza . Mais l’accalmie des combats pendant quelques jours est loin d’être suffisant pour soulager les souffrances et les préjudices causés aux civils. 

Nous appelons tous les négociateurs impliqués dans cette première trêve, les autorités israéliennes, le Hamas et les autres groupes armés à faire tout ce qui est en leur pouvoir et à user de leur influence pour faire en sorte qu’elle se mue en cessez-le-feu durable.

Cessez-le-feu 

On recense plus de 14 000 morts, dont 5 500 enfants, à Gaza depuis le début des bombardements  effectués par Israël. Plus de 1 200 personnes ont été tuées lors des terribles attaques du 7 octobre menées par le Hamas et d’autres groupes armés en Israël.  

Israël a renforcé son siège, coupant l’approvisionnement en eau, nourriture, fournitures médicales et carburant dont la population a tant besoin, dans un acte délibéré de cruauté destiné à sanctionner collectivement la population civile de Gaza. 

Agnès Callamard  

Nous réitérons notre appel en faveur d’un cessez-le-feu réel et effectif, qui couvrira l’ensemble de la bande de Gaza. Il doit être d’une durée suffisante pour permettre un réel allègement des souffrances. Le cessez-le feu doit reposer sur la circulation libre et sûre des civils et du personnel humanitaire dans l’ensemble de la bande de Gaza, permette de retrouver les morts, de laisser le temps au deuil et au recueillement, de prendre en charge et de soigner correctement les blessés, de réparer les hôpitaux et les cliniques, et de recevoir le matériel essentiel.  

L’humanité doit prévaloir. Ajoutez-votre voix à la nôtre pour demander : UN CESSEZ-LE-FEU 

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Signez notre pétition

Demandez à Emmanuel Macron d’appeler à un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties afin de mettre fin aux crimes de guerre, de protéger les civil.es et de faire en sorte que l’aide humanitaire puisse parvenir à Gaza.