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Discriminations

Nul ne doit être privé de ses droits parce qu'il est "différent".

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Roms, homosexuels, minorités ethniques ou religieuses… Des millions d'hommes et de femmes subissent toutes sortes de discriminations partout dans le monde. Ils sont privés de droits essentiels parce qu’ils sont "différents". Les lois et les mentalités doivent changer pour que chacun ait un égal accès aux droits.

Dans près de 80 pays, l'homosexualité est illégale. En Iran, en Mauritanie, en Arabie Saoudite, au Soudan, au Yémen ou aux Émirats Arabes Unis, elle est passible de la peine de mort. Dans d’autres États, être homosexuel est un crime qui conduit à la prison, et prive donc aussi du droit de se réunir ou de manifester pour défendre ou revendiquer ses droits. Le quotidien peut également être fait de menaces et d’humiliations dans des paroles ou dans des actes, qui peuvent aller jusqu’aux agressions.

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En Europe, les Roms sont confrontés à l’intolérance et aux préjugés. La France ne fait pas exception. Et pourtant les Roms sont en grande majorité des citoyens européens... Ils doivent donc avoir les mêmes droits que tout Européen. C’est loin d’être le cas, et la vie quotidienne s’apparente à un parcours du combattant : se faire soigner, aller à l’école ou trouver un emploi… Les préjugés et les clichés associés aux Roms favorisent des comportements souvent haineux.

Lire aussi : Les discriminations faites aux Roms

Lire aussi : 8 avril journée internationale des Roms

Etre discriminé, c’est subir un traitement inégal en raison de sa différence. Être une femme, avoir une orientation sexuelle qui n’est pas la norme, ne pas se conformer à la religion dominante, être membre d’une minorité, ne doit empêcher quiconque de travailler, trouver un logement, aller à l’école, se faire soigner, ou vivre sa religion... Ces droits sont essentiels, mais des pans entiers de population en sont de fait privés. Les motifs varient d’un pays à l’autre, mais les personnes discriminées subissent toutes des traitements qui ont des conséquences concrètes au quotidien. Les traitements discriminatoires n’ont aucun fondement juridique. L’égalité des droits pour toutes et tous est le premier des droits, et chacun doit pouvoir le revendiquer et le faire appliquer.

Se former

Nous vous proposons trois formations pour apprendre à réagir face aux discours toxiques et discriminatoires :

- À Paris : Faire face aux discours toxiques.

- À Paris : Agir contre la désinformation et les discours toxiques en ligne.

- En ligne : Agir contre les discours toxiques en ligne.

Éduquer aux droits humains

L’Education aux droits humains (EDH) est un droit en soi et c'est l'une de nos priorités. Ainsi, pour accompagner les enseignants ou toute personne en posture d'animation, nous proposons un livret pédagogique dédié aux discriminations et pleins d'activités aussi ludiques que pédagogiques !

Éduquer à la lutte contre les discriminations

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Ce que demande Amnesty International

Parce que les discriminations sapent le principe fondamental de l’égalité des droits reconnue à chacun, nous demandons des changements dans les pratiques et dans les lois :

Les gouvernements doivent légiférer pour combattre toutes les formes de discrimination. Ils doivent prendre des mesures pour faire cesser les violences et les persécutions qui ciblent les minorités.

La prévention et l’éducation sont des priorités pour faire reculer les discours et pratiques racistes ou discriminants. Des programmes doivent être mis en place en ce sens et les États doivent avoir un rôle moteur et exemplaire.

Les gouvernements doivent mettre fin aux expulsions forcées et au harcèlement qui ciblent les populations roms installées dans des bidonvilles. Parce que des solutions concrètes existent, tout doit être mis en œuvre pour favoriser des conditions de vie décentes, la scolarité des enfants et le droit au logement.

Les gouvernements ne doivent pas prendre des mesures qui entraveraient de façon disproportionnée la liberté de religion. Toute restriction doit être nécessaire et proportionnée au but recherché.

Les gouvernements doivent abroger les législations liberticides à l’encontre des minorités LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexuées). A l’inverse, des mesures législatives doivent être prises pour faciliter le changement d’état civil des personnes transgenres qui le souhaitent.

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2Ressources
rapport
Europe : "Nous réclamons justice". L’Europe doit protéger davantage les Roms contre les violences racistes.
Entre 10 et 12 millions de Roms vivent aujourd’hui en Europe. Beaucoup sont sous la menace quotidienne d’une expulsion forcée1, du harcèlement de la police et d'agressions violentes.
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L’Etat décide qui je suis. Les personnes transgenres confrontées à des procédures de changement d’état-civil défaillantes ou inexistantes en Europe
Des papiers d'identité officiels qui reflètent l’identité de genre des personnes transgenres sont d'une importance vitale pour leurs droits humains.
rapport
Condamnés à l’errance. Les expulsions forcées des Roms en France
François Hollande avait condamné la pratique des expulsions forcées pendant la campagne électorale des présidentielles de 2012. Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012, le nouveau gouvernement français a adopté plusieurs mesures visant à encadrer les évacuations des campements informels, dont la circulaire interministérielle « relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites ». Un an plus tard Amnesty International constate que les populations roms migrantes continuent à être victimes d’expulsions forcées.
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Laissés pour compte. Violations des droits fondamentaux des Roms en Europe
Au nombre de 10 à 12 millions, les Roms sont l'une des minorités les plus importantes et les plus vulnérables d'Europe. Ils ont, en moyenne, des revenus inférieurs au reste de la population et sont en moins bonne santé. Leurs conditions de logement sont plus mauvaises, leur taux d'alphabétisation est plus faible et leur niveau de chômage plus élevé.
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