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URGENCE PROCHE ORIENT

Exigez avec nous la protection sans condition des populations civiles

People take part in the lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) Pride Parade in front of the parliament building in Budapest downtown in the Hungarian capital on July 6, 2019.
Lors de la marche des fiertés de Budapet, devant le Parlement hongrois // Credit : ATTILA KISBENEDEK / AFP
Discriminations

Hongrie : le changement de sexe sur l’état civil interdit

C’est officiel. Le Parlement hongrois vient de voter une nouvelle loi interdisant le changement de sexe sur l’état civil. Il s’agit d’une restriction des droits des personnes transgenres et intersexes.

Le 19 mai 2020, le Parlement hongrois a voté une nouvelle loi interdisant la reconnaissance de l’identité de genre des personnes transgenres et intersexuées à l’état civil en Hongrie.

Cette décision est un recul marqué pour la Hongrie et piétine les droits des personnes transgenres et intersexuées. Elles seront exposées à une discrimination encore plus forte et devront évoluer dans un environnement encore plus intolérant et hostile à l’égard de la communauté LGBTI.

Lire aussi : En Hongrie, menace pour les droits des personnes intersexes et transgenres

La loi exige l’inscription du sexe des personnes à leur naissance dans le registre national des naissances, des mariages et des décès, inscription qui ne pourra plus être modifiée par la suite. Les papiers d’identité des Hongrois et des Hongroises contiendraient les mêmes informations, non modifiables, que celles indiquées dans le registre, ce qui empêcherait les personnes transgenres et intersexuées de changer de nom et d’obtenir des papiers correspondant à leur identité de genre.

Pourtant, l’identité de genre de chacun devrait pouvoir être reconnue légalement et chacun devrait pouvoir modifier son nom et les indications de genre à l’état civil sur tous les documents officiels.

Malgré le vote du parlement, nous pouvons encore empêcher le passage de cette loi. Le bureau du Commissaire aux libertés fondamentales en Hongrie doit agir vite, et demander à la Cour constitutionnelle d’examiner et d’annuler sans délai les dispositions consternantes qu'elle porte. Nous continuons nos actions de plaidoyer en France auprès de nos institutions, afin qu’elles usent de leur influence auprès de leurs homologues hongrois pour empêcher la mise en application de cette loi hautement discriminatoire.

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