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Maxima Acuna chez elle
Maxima Acuna chez elle © Raúl García Pereira / Amnistía Internacional

Maxima Acuna chez elle © Raúl García Pereira / Amnistía Internacional

Responsabilité des entreprises

Pérou : Máxima Acuña encore empêchée dans son travail de défense des droits humains

Menacée d’expulsion de ses terres, Máxima Acuña , paysanne de la région de Cajamarca, mène depuis plus de quatre ans une bataille juridique contre l’entreprise Yanococha, l’une des plus grosses compagnies minières du monde. Un combat dont elle paye aujourd’hui les frais.

La Cour suprême du Pérou a ajourné sa décision dans l'affaire mettant en cause la défenseure des droits humains Máxima Acuña : c’est la dernière tentative en date des autorités pour pour entraver son travail légitime de défense de l'environnement.

Une manœuvre visant à contester la légitimité de son combat

La Cour suprême du Pérou devait rendre le 12 avril sa décision concernant les accusations fallacieuses d'occupation de terres retenues contre Máxima Acuña, paysanne et défenseure des droits humains dans la région de Cajamarca. Cette décision a été ajournée au 3 mai, la cour ayant indiqué que certains des juges n'avaient pas disposé de suffisamment de temps pour parvenir à une décision. Le fait de l'avoir obligée à faire tout le trajet jusqu’à Lima, à ses frais, uniquement pour entendre que l'audience était ajournée semble être une nouvelle manœuvre destinée à punir cette femme et sa famille et entraver son travail légitime de défense de l'environnement..

Lire aussi : la campagne de discrédit contre Maxima Acuña se poursuit

En engageant des poursuites contre Máxima Acuña Atalaya, les autorités péruviennes ont tenté de mettre fin à ses activités de défense des droits humains et de l'environnement, et voulu adresser un message aux autres militants. Cette décision est une stratégie visant à la harceler et à entraver son droit de promouvoir et défendre les droits.

Au lieu de continuer de harceler Máxima Acuña Atalaya et sa famille avec des accusations sans fondement, les autorités péruviennes devraient veiller à ce que les défenseurs des droits humains puissent faire leur travail sans craintes de représailles.