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Une famille de migrants, image extraite du film "La mécanique des flux"
Personnes réfugiées et migrantes

La mécanique des flux : un film sur le vrai visage du contrôle des migrations

Rompre « les flux », endiguer les « vagues », dissuader les « clandestins » : une telle logique tente de faire oublier que derrières les mots, il y a des migrants et des réfugiés ; et que derrière ces étiquettes, il y a des personnes. Le nouveau film « La mécanique des flux », soutenu par Amnesty International France, donne une voix aux vies, aux souffrances et aux espoirs de ces personnes qui sont les cibles de la mécanique de contrôle.

Avec de documentaire, Nathalie Loubeyre, laisse des voix, des visages, des corps et des paysages exprimer la violence qui se cache derrière l’euphémisme de "contrôles des flux". Cette violence s'exerce sur des hommes, des femmes et des enfants et révèle le déshonneur de l'Europe d'aujourd'hui.

Filmé dans différents endroits en Europe, ce documentaire met en lumière le coût humain des politiques européennes qui tentent de repousser ces personnes. Les politiques aveugles de contrôle des migrations ont pour conséquence de tout miser sur le contrôle des frontières au détriment des engagements d’accueil. Pourtant, la gigantesque mécanique de prévention, de dissuasion et de contrôle n’atteint pas les objectifs qui lui sont assignés : les personnes continuent de chercher refuge en Europe. Mais plus les frontières se ferment, plus les migrants et réfugiés empruntent des routes dangereuses voire mortelles.

Remettre l'humain au centre

Les personnes en exil subissent ainsi une chaîne de violations de leurs droits : dans leur pays d’origine, sur les routes, dans les pays de transit ou d’arrivée... quand elles y arrivent. Pendant ce temps, les trafiquants et autres réseaux criminels, que les politiques européennes sont censées combattre, prospèrent sur le dos de milliers de réfugiés.

Il faut changer d’approche et délaisser le contrôle et la dissuasion pour promouvoir le respect des droits : respect des droits humains des migrants et des réfugiés et respect absolu du droit d’asile, dernier des droits lorsque tous les autres ont été bafoués. Cela commence par reconnaitre que les réfugiés et migrants sont des personnes qui rêvent, qui souffrent, ont des désirs et qui ont le contrôle de leurs vies, comme le fait voir ce film.