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Russie / Société Civile / Droits des femmes. Valentina Cherevatenko et L’Alliance des Femmes du Don à Paris du 13 au 24 février 2018

RUSSIE / SOCIÉTÉ CIVILE / DROITS DES FEMMES.

Valentina Cherevatenko et L’Alliance des Femmes du Don à Paris du 13 au 24 février 2018

Valentina Cherevatenko, fondatrice et présidente de L’Alliance des femmes du Don, et 5 défenseur.e.s des droits humains membres de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG), seront présents à Paris du 12 au 25 février prochain, à l’invitation d’Amnesty International France.

À quelques semaines du 1er tour des élections présidentielles russes, ils seront disponibles pour des entretiens avec la presse sur les droits humains en Russie et plus spécifiquement sur les droits des femmes, la répression de la société civile et les conflits armés dans la région.

L’Alliance des Femmes du Don : une des principales ONG russes

L’Alliance des Femmes du Don est l’une des ONG les plus reconnues à travers la Russie pour son travail en faveur des droits humains. Fondée en 1993 par Valentina Cherevatenko, elle travaille depuis plus de 20 ans sur les droits des femmes et différents sujets relatifs à la promotion et la protection des droits humains dans la région de l’oblast de Rostov et les régions voisines (Caucase) : peace-building, peace-keeping et développement de la société civile.

En 2015, Valentina Cherevatenko est la première personne à être poursuivie dans le cadre de la loi relative aux « agents de l’étranger » et risque alors deux de prison. Le 15 juin 2017, les charges contre elle sont abandonnées.

La loi relative aux « agents de l’étranger »

La loi relative aux « agents de l’étranger » est promulguée en 2012 et permet de poursuivre pénalement les ONG recevant des financements de l’étranger et prenant part à des « activités politiques ». Elle les oblige également à s’enregistrer en tant qu’ « organisation exerçant les fonctions d’agent de l’étranger ». Cette appellation doit par ailleurs être apposée sur tous les documents publics de l’organisation.

Cette loi a un effet dramatique sur les ONG en Russie et porte directement atteinte au droit à la liberté d’association et d’expression (lire aussi l’actualité et le rapport Russie, 4 ans sous la loi « agents de l’étranger »). Suite à son adoption, plusieurs ONG décident de cesser leurs activités et plusieurs autres risquent la faillite en raison de lourdes amendes qui leurs sont infligées. À la fin de l’année 2017, des dizaines d’ONG restaient toujours sur la liste des « organisations exerçant les fonctions d’agent de l’étranger ».

Attaques croissantes contre la société civile et les droits humains en Russie

Au cours des 2 dernières années, les restrictions à la liberté d’association, de réunion et d’expression n’ont cessé de croître en Russie. Des personnes ont été inculpées en vertu de la « loi sur l’extrémisme », pour avoir critiqué le gouvernement et exhibé publiquement ou détenu des textes ou objets présentés comme « extrémistes ».

En juillet 2016, Les « mesures de Iarovaïa », modifications de la législation de la lutte contre le terrorisme, ont été adoptées. Elles obligent notamment les fournisseurs de technologies de l’information à conserver pendant 6 mois toutes les conversations, augmentent de 4 à 8 ans la peine d’emprisonnement pour « extrémisme », et de 5 à 10 ans la peine pour les personnes coupables d’avoir incité des tiers à participer à des troubles de masse.

Par ailleurs, en 2017, des modifications ont été apportées à la loi sur les violences domestiques, dépénalisant ainsi une partie de ces violences. En Tchétchénie, une centaine d’hommes perçus comme homosexuels auraient été enlevés, torturés et forcés de divulguer l’identité d’autres personnes LGBT, selon les révélations du quotidien indépendant russe Novaya Gazeta.

« Défendons-les » : la campagne mondiale d’Amnesty International pour les défenseur.e.s des droits humains

Valentina Cherevatenko et les défenseur.e.s de L’Alliance des Femmes du Don seront en déplacement en France dans le cadre de la campagne mondiale d’Amnesty International « Défendons-les », qui vise à protéger les défenseurs et promouvoir leur action.  

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