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Éthiopie. Les autorités doivent prévenir les violences et protéger les droits fondamentaux lors du référendum au Sidama
À la veille du référendum du 20 novembre sur la création d’un État séparé pour le peuple sidama en Éthiopie, Amnesty International demande aux autorités éthiopiennes de prendre toutes les mesures adéquates afin de garantir la non-répétition des violences meurtrières qui ont éclaté lorsque le référendum avait été repoussé en juillet.
« Les autorités éthiopiennes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir un scrutin pacifique, et notamment empêcher les forces de sécurité de recourir à la force excessive. Elles doivent garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique et veiller à protéger pleinement les droits des membres des groupes ethniques minoritaires au Sidama, a déclaré Seif Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.
« Ce référendum intervient à un moment de fortes tensions, alors que des violences fondées sur les différences ethniques éclatent partout dans le pays et que des personnes sont tuées simplement pour avoir exprimé leurs opinions. »
Aucun bilan officiel n’a été rendu public sur les affrontements en juillet lorsque des manifestations ont éclaté à l’annonce du report du référendum, mais les groupes militants sidamas avancent le chiffre de près de 170 morts.
Les militants demandent la création d’un nouvel État fédéral pour le groupe ethnique sidama, qui fait actuellement partie de la région des Nations, nationalités et peuples du Sud. La Constitution éthiopienne exige du gouvernement qu’il organise un référendum si un groupe ethnique demande un État séparé.
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Éthiopie. Les homicides de Merawi doivent faire l’objet d’une enquête indépendante
Il faut que des organes africains et internationaux de défense des droits humains ouvrent de toute urgence des enquêtes sur les homicides de civil·e·s, susceptibles de constituer des meurtres et exécutions...
Éthiopie. Il faut mettre fin aux exécutions extrajudiciaires dans la région Amhara, et traduire les responsables présumés en justice
Les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) ont procédé à des exécutions extrajudiciaires de civil·e·s à Bahir Dar, capitale de la région Amhara, et ont privé dans certains cas des familles du...
Éthiopie. Les défaillances de Meta ont contribué à des atteintes aux droits de la communauté tigréenne pendant le conflit dans le nord du pays
Meta, la société mère de Facebook, a contribué à de graves atteintes aux droits humains contre la population tigréenne en Éthiopie, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi...
Éthiopie. Des soldats érythréens ont commis des crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité après la signature d’un accord sur la fin des hostilités – Nouveau rapport
Les forces de défense érythréennes (FDE) ont commis des crimes de guerre et peut-être des crimes contre l’humanité dans la région du Tigré, juste avant et juste après la signature d’un Accord pour la cessation...
Éthiopie. Il faut permettre à des enquêteurs indépendants et aux médias d’accéder à la région Amhara pour enquêter sur les violations commises dans le cadre de l’état d’urgence
Le gouvernement éthiopien doit immédiatement autoriser des enquêteurs indépendants et les médias à se rendre dans la région Amhara, des informations faisant état de violations flagrantes des droits humains...