Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Éthiopie. Il faut que les autorités démantèlent la police Liyu

En réaction aux informations selon lesquelles la tristement célèbre police Liyu a commis une nouvelle série d’homicides illégaux qui pourraient constituer des exécutions extrajudiciaires, en tuant au moins 14 personnes entre le 8 et le 10 juin 2018, Amnesty International a appelé de nouveau l’État éthiopien à démanteler cette unité sans délai.

« Il ne faut pas que l’unité de police Liyu puisse continuer à agir au mépris de la loi, à perpétrer des homicides illégaux et à détruire des vies en toute impunité. Ces actes meurtriers doivent faire l’objet d’une enquête immédiate et les homicides doivent cesser », a déclaré Joan Nyanyuki, directrice du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.

Le 8 juin, la police Liyu, une unité des forces spéciales créée par la région Somali pour lutter contre le terrorisme, a attaqué Qobbo Bikka, Ulanula et Walensu, trois localités du district de Chinaksen (région Oromia), faisant trois morts et autant de blessés.

Elle y est retournée le lendemain pour reprendre l’attaque, avant de se rendre à Darbiga et Gololcha, où elle a tué sept personnes et en a blessé 17.

Le 10 juin, cinq autres localités du même district ont été prises pour cible : Geellaa, Hosale, Usweyne, Tiiro et Marar ; le bilan est de quatre morts et quatre blessés.

« Il faut que les autorités éthiopiennes fassent cesser immédiatement ces homicides illégaux commis par la police Liyu, dont la violence est notoire, en démantelant cette unité et en prenant de toute urgence des mesures pour que les victimes obtiennent justice », a déclaré Joan Nyanyuki.

Complément d’information

Les 23 et 24 mai 2018, l’unité de police Liyu a attaqué quatre localités (qebelés) du district de Chinaksen (zone Misraq Hararghe, région Oromia) ; elle a tué cinq agriculteurs et incendié une cinquantaine de maisons. Les habitants de ces qebelés et de quatre autres, situés à proximité, ont alors fui leur domicile pour des raisons de sécurité.

En 2017, les incursions de la police Liyu dans la région Oromia ont fait des centaines de morts et causé le déplacement de plus d’un million de personnes, d’après un rapport de la Commission nationale éthiopienne de gestion des risques de catastrophe et du Bureau de la coordination des affaires humanitaires [Organisation des Nations unies].

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Éthiopie. Les homicides de Merawi doivent faire l’objet d’une enquête indépendante

Publié le : 12.04.24

Il faut que des organes africains et internationaux de défense des droits humains ouvrent de toute urgence des enquêtes sur les homicides de civil·e·s, susceptibles de constituer des meurtres et exécutions...

Éthiopie. Il faut mettre fin aux exécutions extrajudiciaires dans la région Amhara, et traduire les responsables présumés en justice

Publié le : 26.02.24

Les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) ont procédé à des exécutions extrajudiciaires de civil·e·s à Bahir Dar, capitale de la région Amhara, et ont privé dans certains cas des familles du...

Éthiopie. Les défaillances de Meta ont contribué à des atteintes aux droits de la communauté tigréenne pendant le conflit dans le nord du pays

Publié le : 31.10.23

Meta, la société mère de Facebook, a contribué à de graves atteintes aux droits humains contre la population tigréenne en Éthiopie, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi...

Éthiopie. Des soldats érythréens ont commis des crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité après la signature d’un accord sur la fin des hostilités – Nouveau rapport

Publié le : 05.09.23

Les forces de défense érythréennes (FDE) ont commis des crimes de guerre et peut-être des crimes contre l’humanité dans la région du Tigré, juste avant et juste après la signature d’un Accord pour la cessation...

Éthiopie. Il faut permettre à des enquêteurs indépendants et aux médias d’accéder à la région Amhara pour enquêter sur les violations commises dans le cadre de l’état d’urgence

Publié le : 18.08.23

Le gouvernement éthiopien doit immédiatement autoriser des enquêteurs indépendants et les médias à se rendre dans la région Amhara, des informations faisant état de violations flagrantes des droits humains...