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Soudan. Omar el Béchir doit être traduit en justice pour ses crimes récents et passés

Faisant suite à l’annonce du procureur général du Soudan indiquant qu’il va inculper l’ancien président Omar el Béchir des récents homicides de manifestants, Seif Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et région des Grands Lacs d’Amnesty International, a déclaré :

« Cette mesure promet d’être un premier pas pour amener Omar el Béchir à rendre des comptes pour ses crimes odieux, mais les autorités soudanaises doivent le remettre à la Cour pénale internationale pour qu’il réponde des accusations de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de génocide. Omar el Béchir doit être traduit en justice à la fois pour ses crimes récents et pour les crimes de droit international qu’il a vraisemblablement commis quand il était au pouvoir.

« Cette annonce a d’autant plus de sens après une nouvelle nuit de violences sanglantes au Soudan, durant laquelle au moins quatre personnes ont été tuées et environ 90 ont été blessées par balle. Le procureur doit en outre diligenter des enquêtes et des poursuites contre toutes les autres personnes présumées responsables de l’usage persistant d’une force meurtrière excessive à l’encontre de manifestants pacifiques.

« Il ne faut pas oublier que le Conseil militaire de transition du Soudan porte également la responsabilité de ne pas avoir protégé les manifestants. Il doit amener tout membre des forces de sécurité ayant tiré à balles réelles sur les manifestants qui campaient devant le quartier général de l’armée et ailleurs dans le pays à rendre des comptes. »

Complément d’information

Le 13 mai vers midi, des membres des forces de sécurité en uniforme ont été filmés en train de fouetter des manifestants. La vidéo a été largement relayée sur les réseaux sociaux. La répression a dégénéré aux alentours de 18 heures, lorsque des tirs à balles réelles ont fait au moins quatre morts, dont un militaire, et plus de 90 blessés, selon le Comité central des médecins soudanais. Les médecins ont indiqué avoir aussi soigné 40 personnes blessées par les coups de fouet ou intoxiquées par des gaz lacrymogènes.

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