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Pérou. Les rumeurs concernant la grâce de Fujimori ne doivent pas détourner l'attention des initiatives visant à rendre justice aux victimes

Le gouvernement péruvien doit consacrer toute son énergie à garantir que les milliers de victimes des violations des droits humains commises sous la présidence de l'ancien chef d’État Alberto Fujimori obtiennent vérité, justice et réparations, écrit Amnesty International dans une lettre ouverte adressée le 20 octobre au président Pedro Pablo Kuczynski.

« Les rumeurs concernant la grâce qui pourrait être accordée à l'ancien président Alberto Fujimori ne sont guère plus qu'une manière de détourner l'attention de la dette historique du gouvernement envers des milliers de personnes qui ont droit à la justice, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.

« Le président Kuczynski doit également écouter les voix des familles des victimes et des organisations de la société civile qui, en plusieurs occasions, ont demandé à le rencontrer pour lui faire part de leurs préoccupations. »

L'ancien président du Pérou, Alberto Fujimori (1990-2000), a été condamné à 25 ans de prison en 2009 pour sa responsabilité dans les crimes contre l'humanité commis par ses subordonnés, le groupe paramilitaire Colina.

Actuellement, il est également inculpé pour sa responsabilité présumée dans d'autres violations des droits humains susceptibles de constituer des crimes contre l'humanité, notamment l'homicide de six personnes à Pativilca, dans le centre du Pérou.

Une mesure de grâce ou de clémence qui annulerait la condamnation d'Alberto Fujimori en 2009 pour crimes contre l'humanité piétinerait la condamnation prononcée par la Cour suprême de justice péruvienne, bafouerait les obligations du Pérou relevant du droit international et compromettrait les quelques avancées déjà obtenues dans la lutte récente contre l'impunité.

La possibilité que l'ancien président bénéficie d'une mesure humanitaire, en raison d'une pathologie grave qui devrait être vérifiée dans le cadre d'une procédure transparente, ne doit pas faire obstacle aux procès et enquêtes en cours dont il fait l'objet pour des violations des droits humains et des crimes de droit international.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Raad Al Hussein, effectue une visite au Pérou cette semaine. C'est une occasion cruciale pour le président Kuczynski de confirmer son engagement envers le processus visant à mettre en œuvre la paix, la justice et des réparations pour les victimes.

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