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Plus de 100 000 personnes demandent aux États membres de l’ONU de mettre fin à la crise des logiciels espions

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

28 octobre 2022

Plus de 100 000 personnes demandent aux États membres de l’ONU de mettre fin à la crise des logiciels espions

Les États membres de l'ONU doivent soutenir de toute urgence l'arrêt de la vente, du transfert et de l'utilisation des logiciels espions afin de mettre un terme à la surveillance illégale et endémique des militant·e·s, des journalistes, des avocat·e·s et des dirigeant·e·s politiques, a déclaré Amnesty International le 28 octobre 2022.

107 273 personnes de 180 pays et territoires ont signé la pétition d’Amnesty International demandant aux États membres de l'ONU d’appuyer un moratoire mondial sur les technologies de surveillance, jusqu’à ce que soit mis en place un cadre réglementaire adéquat qui protège les droits humains.

« Nous assistons à une crise mondiale des logiciels espions : des militant·e·s, des journalistes et des avocat·e·s sont la cible d'une surveillance intrusive dans le but de les réduire au silence et de les intimider », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International.

« Il est urgent de renforcer les protections des droits humains en matière d'exportation des technologies de surveillance. Les États membres de l'ONU ne doivent plus utiliser, ni tolérer, les logiciels espions comme outil de répression. Et dans l’intervalle, ils doivent se mobiliser et soutenir un moratoire mondial sur l'exportation de ces logiciels. »

Les signataires de la pétition d’Amnesty International se joignent aux experts de l’ONU et à des organisations de la société civile du monde entier pour réclamer l’arrêt de la vente, de l’exportation et du transfert des technologies de logiciels espions. La surveillance illégale bafoue le droit à la vie privée et peut également violer les droits à la liberté d’expression, d’opinion, d’association et de réunion pacifique.

Les voix des victimes d’atteintes liées à des logiciels espions se feront entendre au cœur de l'ONU à New York vendredi 28 octobre, alors qu'Amnesty et ses partenaires incitent les États membres à soutenir un moratoire mondial.

Julia Gavarrete, journaliste du Salvador, a expliqué l’impact des logiciels espions sur sa vie : « Parce que j’ai été prise pour cible, cela m’a amené à modifier ma façon de communiquer, à changer les endroits où j'avais l'habitude d'aller et aussi à réfléchir à deux fois au type d'informations que je souhaite partager – non seulement pour ma propre sécurité, mais aussi pour protéger l'intégrité des personnes qui communiquent avec moi.  En tant que journaliste, je dois protéger mes sources, mais en tant que femme, je dois protéger ma famille et mes ami·e·s. »

Des entreprises continuent de tirer profit de la vente de logiciels espions utilisés pour la surveillance illégale. Chaque mois sont confirmés de nouveaux cas de personnes ciblées illégalement par ces logiciels. L'année dernière, des cas ont été recensés au Salvador, en Grèce, en Espagne, en Égypte, en Israël/Territoires palestiniens occupés, au Maroc et Sahara occidental, en Pologne et en Thaïlande. Du fait de l’absence de réglementation et de l’opacité de l'industrie des logiciels espions, nous ne connaîtrons sans doute jamais l’ampleur d’atteintes similaires impliquant d'autres acteurs.

Les États sont tenus en vertu du droit international de respecter les droits humains, mais aussi de protéger les citoyen·ne·s contre les atteintes commises par des tierces parties, y compris les entreprises privées.

NOTE AUX RÉDACTEURS

L’Assemblée générale des Nations unies débattra bientôt de la résolution sur la vie privée à l’ère du numérique. A cette occasion, une délégation d’Amnesty International France sera à l’ONU, à New York, afin de convaincre les États d’y inclure des mesures de protection des droits humains face aux dangers de la surveillance numérique ciblée. Ce vendredi 28 novembre 2022 à 13h, l’ONG convie la presse et les délégués à un « side event » qui se déroulera dans les bureaux d’Amnesty UN en présence de Julia Gavarrete - Journaliste salvadorienne (El Faro) et Mahjoub Maliha de CODESA, DDH du Sahara occidental, tous les deux ciblés par un logiciel espion. Danna Ingleton, Directrice adjointe des programmes d’Amnesty Tech, et des experts de l’ONU interviendront également. En parallèle de cette conférence, sera remise la pétition Pegasus (100 000 signataires) aux représentants des États membres.

Pour aller plus loin :

Vidéo « Cybersurveillance : un secteur hors de contrôle »

https://www.youtube.com/watch?v=4Ban2t3hd7M

Actualité « Cybersurveillance : l'urgence de réguler un secteur hors contrôle »

https://www.amnesty.fr/actualites/cybersurveillance-reguler-un-secteur-hors-controle

Actualité « Pegasus, un an après. Révélations sur un système mondial de surveillance »

https://www.amnesty.fr/actualites/projet-pegasus-revelations-sur-un-systeme-mondial-de-surveillance

Pour suivre sur nos réseaux ce temps fort de plaidoyer :

Twitter >> comptes à suivre @amnestyfrance @amnestypresse @KatiaMRoux

+  Thread >> Les journalistes, des acteurs clés. Visés par ces technologies, leurs investigations continuent de sensibiliser à l’urgence d’agir. https://twitter.com/amnestyfrance/status/1585626429571596288

Facebook >> Joindre le groupe « Cybersurveillance : se mobiliser avec Amnesty International »

https://www.facebook.com/groups/3393547374304575

Instagram >> https://www.instagram.com/amnestyfrance/

New York & France : Véronique Tardivel , vtardivel@amnesty.fr

Londres :Tom Mackey , tom.mackey@amnesty.org

Amnesty International France I Service presse I Véronique Tardivel : 01 53 38 66 00 / 06 37 15 48 47 / 06 76 94 37 05 spresse@amnesty.fr / vtardivel@amnesty.fr

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