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Niger. La libération de trois activistes doit aboutir à l’abandon de toutes les charges contre eux

A la suite de l’ordonnance de libération  le 29 septembre de trois membres de la société civile du Niger, Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International a déclaré :

« Nous nous réjouissons de la libération provisoire de Maikoul Zodi, Mounkaila Halidou et Moudi Moussa. 

« Nous sommes heureux qu’ils puissent enfin retrouver leurs familles, proches et ami.e.s après plus de six mois passés en détention préventive, que nous estimons arbitraire. Nous exhortons cependant les autorités à abandonner toutes les charges contre Maikoul Zodi, Moukaila Halidou et Moudi Moussa. 

 « Les autorités doivent respecter les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, et cesser le harcèlement et les détentions arbitraires des voix dissidentes. 

« La protection des libertés est fondamentale notamment à l’approche des élections générales et locales prévues en décembre. Amnesty International appelle les autorités à garantir un espace civique ouvert et sans violence pour les activistes et défenseurs des droits humains.»


Complément d’information

La liberté provisoire d’office de trois membres de la société vient  a été décidée par le doyen des juges de Niamey le 29 septembre. Maikoul Zodi, responsable de Tournons la Page (TLP) a été libéré hier, jour de la délivrance de l’ordonnance et Moudi Moussa, lui aussi responsable de TLP à Niamey, et Mounkaila Halidou, secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l’éducation de Base (SYNACEB) sont libres depuis ce matin.

Ils étaient inculpés pour homicide involontaire, complicité dans la destruction de biens publics et incendies, suite à une marche qui avait été brutalement réprimée par les forces de l’ordre, causant trois morts en mars dernier.

Maikoul Zodi, Mounkaila Halidou et Moudi Moussa, étaient détenus respectivement à Ouallam (100 km de Niamey), à Daikaina (111 km de Niamey) et à Kollo (35 km de Niamey).

Amnesty International considère leur détention comme arbitraire et les charges retenues contre eux comme politiquement motivées dans le but de faire taire les membres de la société civile qui ont exigé des comptes suite aux allégations de corruption au sein du ministère de la Défense.

La situation des droits humains au Niger sera examinée lors de la prochaine session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (13 novembre-3 décembre 2020) et à la 38e session de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (3 mai-14 mai 2021).

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