Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Myanmar. Mort de la femme de 20 ans blessée par des tirs de la police lors de manifestations

En réaction à la nouvelle de la mort de Mya Thwe Thwe Khaing, 20 ans, qui avait été blessée par balle à la tête par la police du Myanmar alors qu’elle portait un casque de moto pendant des manifestations à Naypyidaw le 9 février, Joanne Mariner, directrice du programme Réaction aux crises à Amnesty International, a déclaré :

« C’est la conséquence accablante du recours inconsidéré des forces de sécurité aux armes létales contre des manifestant·e·s pacifiques.

« Au lieu de nier en bloc leur responsabilité, les autorités militaires du Myanmar devraient lancer sans délai une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur les circonstances de sa mort et les autres cas signalés de recours injustifié et excessif à la force par les forces de sécurité.

« À l’heure où les manifestations continuent de prendre de l’ampleur, les forces de sécurité du Myanmar doivent cesser de porter et d’utiliser des armes létales et respecter le droit de la population d’exprimer ses doléances pacifiquement. Sans cela, ce n’est qu’une question de temps avant que ces méthodes policières brutales et abusives ne sèment encore la mort et la peine. »

Complément d’information

La famille de Mya Thwe Thwe Khaing a confirmé son décès le 19 février 2021.

Le 11 février, des experts du Crisis Evidence Lab, une équipe d’Amnesty International spécialisée dans l’analyse des éléments de preuve recueillis par des citoyens, ont examiné des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux filmées lors des manifestations du 9 février au cours desquelles elle a été blessée par balle, qui permettent de confirmer que ce sont des tirs de la police qui l’ont blessée et d’identifier un modèle de pistolet mitrailleur fabriqué au Myanmar porté par les policiers déployés pour ces manifestations. Les autorités nient la présence d’armes létales sur place.

Les Principes de base des Nations unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois disposent que les forces de sécurité doivent avoir épuisé tous les moyens non violents avant de recourir à la force.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Myanmar. Selon de nouvelles données, l’armée continuerait d’importer du carburant pour des frappes aériennes meurtrières en dépit des sanctions

Publié le : 31.01.24

De nouveaux éléments de preuve laissent à penser que l’armée du Myanmar utilise de nouvelles stratégies pour importer du carburant d’aviation et contourner les sanctions imposées en réponse aux frappes...

Myanmar. Il faut mener une enquête pour crimes de guerre sur la réponse de l’armée à l’«Opération 1027»

Publié le : 21.12.23

L’armée du Myanmar se livre à des homicides illégaux, à des détentions arbitraires, et dépouille les civil·e·s dans sa lutte contre les plus forts épisodes de résistance armée que connaît le pays depuis...

Myanmar. Vingt-huit civil·e·s tués lors d’un bombardement par l’armée – nouvelle enquête et témoignages

Publié le : 13.10.23

L’armée du Myanmar a tué au moins 28 civil·e·s lors d’un bombardement sur un camp de personnes déplacées, qui pourrait constituer un crime de guerre, a déclaré Amnesty International vendredi 13 octobre....

Myanmar. Il est temps que Meta indemnise les Rohingyas pour son rôle dans le nettoyage ethnique

Publié le : 25.08.23

The post Myanmar. Il est temps que Meta indemnise les Rohingyas pour son rôle dans le nettoyage ethnique appeared first on Amnesty International.

Myanmar. Il faut donner suite aux grâces «bien tardives», en libérant les personnes injustement maintenues en détention

Publié le : 03.05.23

Réagissant à l’information selon laquelle les autorités militaires du Myanmar ont gracié 2 153 personnes emprisonnées en vertu d’une loi interdisant d’encourager les critiques visant l’armée, Ming Yu Hahn,...