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Les droits humains dans les Amériques en 2019

  • Au moins 202 personnes sont mortes dans des circonstances violentes lors de manifestation à travers le continent américain: 83 en Haïti, 47 au Venezuela, 35 en Bolivie, 23 au Chili, 8 en Équateur et 6 au Honduras. (Amnesty International)
  • Avec 208 homicides, la région Amérique latine et Caraïbes est la plus meurtrière du monde pour les défenseur·e·s des droits humains, puisque c’est là qu’ont eu lieu 68 % des 304 homicides au niveau mondial. La Colombie, où 106 défenseur·e·s des droits humains ont trouvé la mort, est le pays le plus dangereux pour eux au monde. (Front Line Defenders)
  • D’après Insight Crime, le Venezuela était le pays le plus violent d’Amérique latine et des Caraïbes (avec un taux d’homicides de 60,3 pour 100 000 habitants), suivi par la Jamaïque (47,4) et le Honduras (41,2). Le Chili (2,6) était le pays le moins violent, suivi par l’Argentine (5).
  • Le Mexique a enregistré l’année la plus violente de toute son histoire moderne en termes de nombre d’homicides, avec 35 558 cas recensés en 2019. (SESNSP)
  • Le Mexique était le pays le plus meurtrier de la région pour les journalistes, avec au moins 10 homicides en 2019. (Articulo 19)
  • Les États-Unis détiennent le record mondial en matière de possession d’armes, aussi bien en valeur absolue qu’en nombre d’armes par habitant. (Amnesty International)
  • Le Canada était le pays le moins corrompu des Amériques (classé 12e au niveau mondial par l’indice de perception de la corruption de Transparency International), suivi par l’Uruguay (21e) et les États-Unis (23e). Le Venezuela (173e) était le plus corrompu de la région, suivi par Haïti (168e).
  • 30,8 % de la population d’Amérique latine vivait sous le seuil de pauvreté en 2019, tandis que 11,5 % vivait dans une extrême pauvreté. (CEPALC)
  • La croissance économique en Amérique latine et dans les Caraïbes était presque inexistante en 2019, s’établissant à 0,1 %. (CEPALC)
  • Près de 4,8 millions de Vénézuéliens ont quitté le pays, principalement depuis 2015, dans ce qui est désormais la plus grande crise des réfugiés au monde après la Syrie. (HCR)
  • En 2019, les autorités des États-Unis ont forcé plus de 59 000 personnes demandeuses d’asile à retourner au Mexique et à y rester en attendant qu’une décision soit rendue sur leur demande d’asile, ce qui peut prendre des mois voire des années. (TRAC Immigration)
  • Les services de l'immigration mexicains ont arrêté 186 750 migrants en situation irrégulière et en ont expulsé 123 239. Pas moins de 98 % de ces derniers étaient originaires de pays d'Amérique centrale, et près de la moitié venaient du Honduras. (SEGOB)
  • Les autorités mexicaines ont maintenu 51 999 enfants en détention dans des centres pour migrants, en violation de la législation mexicaine. (SEGOB)
  • L’Amazonie brésilienne a subi 89 178 feux de forêt en 2019, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2018. (Institut national de recherche spatiale – INPE)
  • La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint 9 762 km² entre août 2018, et juillet 2019, soit une augmentation de 29,54 % par rapport aux données de déforestation de 2018, qui s’établissaient à 7 536 km². (INPE)
  • À la fin de l’année 2019, 22 pays avaient signé l’Accord d’Escazú, un traité régional sans précédent sur les droits environnementaux. L’Équateur est devenu le huitième pays à ratifier l’accord en février, ce qui signifie qu’il ne reste plus qu’à trois pays d’en faire autant pour que l’accord entre en vigueur.

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