Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Égypte. L'opposant Mohamed al Kassas risque d'être victime d'une disparition forcée et de torture

En réaction à la descente effectuée par les forces de sécurité égyptiennes dans la nuit du 9 février 2018 au domicile de Mohamed al Kassas, directeur adjoint du parti de l'opposition Misr al Qawia, et du fait de l'absence d'informations quant au lieu où il se trouve, Najia Bounaim, directrice pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :

« Au regard des pratiques des autorités égyptiennes et de leur recours persistant aux disparitions forcées pour museler la dissidence, nous craignons fortement que Mohamed al Kassas n'ait été victime d'une disparition forcée et ne soit soumis à la torture. Les autorités doivent divulguer toutes les informations dont elles sont susceptibles de disposer sur le sort réservé à Mohamed al Kassas et le libérer sans délai s'il se trouve en garde à vue.

« La disparition forcée d'un haut responsable d'un grand parti d'opposition est une atteinte flagrante aux droits à la liberté d'expression et d'association en Égypte. C'est une pratique que le gouvernement du président Abdelfattah al Sissi utilise couramment pour réduire au silence les militants et les groupes de l'opposition. »

Il s'agit de la troisième disparition forcée confirmée par Amnesty International cette semaine en Égypte. Lundi 4 février, le journaliste Mustafa al Aassar et son colocataire, le militant Hassan al Banna Mubarak, ont été vus pour la dernière fois alors qu'ils se rendaient à leur travail à Giza. Pour l'instant, on ignore tout de leur sort et de l’endroit où ils se trouvent. Il y a un mois, l'Agence de sécurité nationale du ministère de l'Intérieur a convoqué le frère de Mustafa al Aassar et l'a interrogé sur ses déplacements et ses activités.

Malgré de nombreuses plaintes déposées par des membres des familles et des avocats, les autorités égyptiennes refusent de révéler où se trouvent les personnes disparues.

En janvier 2018, l'ancien chef d'état-major des forces armées, Sami Anan, a été arrêté après avoir déclaré qu’il avait l’intention de se présenter lors de la prochaine élection présidentielle.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Égypte. Un groupe de défense des droits humains et son directeur menacés et diffamés

Publié le : 26.02.24

Des représailles font suite à ses rapports sur les activités à la frontière avec Gaza (Washington, 26 février 2024) – Les autorités égyptiennes et des groupes affiliés ont répondu aux récents rapports...

Égypte. Les autorités durcissent la répression à l’approche de l’élection présidentielle

Publié le : 23.11.23

Les autorités égyptiennes intensifient la répression de la dissidence et s’en prennent aux opposant·e·s politiques, aux manifestant·e·s pacifiques et autres détracteurs à l’approche de l’élection présidentielle,...

Égypte. Il faut immédiatement libérer un opposant de renom actuellement jugé pour s’être exprimé sur Internet

Publié le : 14.09.23

À la veille de la décision de justice attendue le 16 septembre concernant Hisham Kassem, politicien d’opposition de premier plan et éditeur détenu arbitrairement depuis le 20 août uniquement pour avoir...

Égypte. La « décennie de la honte » : des centaines de personnes tuées en toute impunité lors du massacre de Rabaa

Publié le : 14.08.23

Le 10e anniversaire du massacre de Rabaa rappelle cruellement que l’impunité pour la mort de plus de 900 personnes a ouvert la voie à une offensive contre la dissidence pacifique, une érosion des garanties...

Égypte. Il faut lever l’interdiction arbitraire de voyager imposée au chercheur Ahmed Samir Santawy

Publié le : 03.06.23

Les autorités égyptiennes ont imposé de manière arbitraire une interdiction de voyager à Ahmed Samir Santawy, ancien prisonnier d’opinion et chercheur, actuellement en maîtrise à l’université à Vienne,...