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Guinée équatoriale. La libération de militants et de membres de l’opposition doit amorcer un changement en matière de droits humains

Après que le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a annoncé, le 4 juillet 2018, qu’il avait décidé de gracier tous les militants et les membres de l’opposition emprisonnés pour des motifs politiques, Marta Colomer, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, a déclaré :

« La décision du président de libérer les prisonniers incarcérés en raison de leurs activités politiques et les personnalités de l’opposition doit être un premier pas vers une remise en liberté effective. En 2014, il avait fait une annonce similaire mais tous les prisonniers concernés n’avaient pas été libérés.

« Cette nouvelle annonce est évidemment bienvenue mais l’État doit en faire bien davantage pour rompre de façon décisive avec son passé répressif.

« Depuis des décennies, les militants, les membres de l’opposition et les personnes qui expriment des opinions dissidentes sont arrêtés arbitrairement et détenus sans inculpation, privés de tout contact avec leur famille et leur avocat ; certains sont mêmes torturés. Il faut que les autorités prennent des mesures urgentes pour veiller à ce que ces détentions injustifiées cessent.

« Ces prisonniers auraient dû être libérés depuis longtemps et le président Obiang doit aller plus loin en prenant des mesures claires qui visent à protéger et à respecter les droits humains et à faire en sorte que chacun et chacune puisse s’exprimer librement sans risquer de représailles. »

Complément d’information

Dans un décret présidentiel lu à la télévision nationale le 4 juillet au soir, le président Obiang a indiqué qu’il graciait tous les citoyens condamnés par les tribunaux pour des infractions à caractère politique commises dans le cadre de leurs activités, qu’ils soient ou non en train de purger leur peine, et toutes les personnes privées de liberté ou dans l’impossibilité d’exercer leurs droits politiques.

Il a ajouté que l’objectif de cette mesure était de permettre une large participation de tous les acteurs politiques et d’assurer la sécurité des personnes participant à des discussions avec des observateurs internationaux.

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