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Chili. Le gouvernement doit ouvrir un dialogue avec les prisonniers mapuches et garantir leurs droits à la santé et à la vie

Amnesty International a envoyé aujourd’hui une lettre ouverte au président chilien, Sebastián Piñera, pour lui faire part de ses préoccupations au sujet de la situation des 27 personnes mapuches privées de liberté qui mènent une grève de la faim à Temuco, Angol et Lebu.

Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a déclaré :

« Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation des 27 personnes mapuches privées de liberté qui mènent une grève de la faim, dont le machi Celestino Córdova, qui a entamé une grève de la faim le 4 mai, et annoncé hier qu’il allait mener une grève de la faim sèche, en cessant également de consommer des liquides. Au lieu de détourner l’attention de cette affaire et de nier leurs responsabilités, les autorités chiliennes doivent chercher des solutions au moyen du dialogue avec les personnes en grève de la faim pour protéger leurs droits à la santé et à la vie. Elles doivent en outre évaluer de toute urgence les conditions de détention afin de ne pas exposer les personnes privées de liberté à des risques liés à la pandémie de COVID-19. »

« Les personnes privées de liberté continuent d’avoir des droits fondamentaux qui comprennent les droits de recevoir des soins médicaux adéquats, d’être informées des conséquences probables d’une grève de la faim sur leur état de santé, et de refuser de s’alimenter. Nous rappelons également aux autorités chiliennes que 19 des personnes en grève de la faim sont en détention provisoire, que la présomption d’innocence s’applique pour elles, que dans certains de ces cas le gouvernement a porté plainte par l’intermédiaire de l'Intendance régionale, et qu’il est donc urgent d’envisager le remplacement de la mesure préventive par d’autres mesures n’impliquant pas le placement dans un centre de détention. »

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