Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

PÉROU / IMPUNITÉ. Deux défenseurs péruviens des droits humains à Paris, du 17 au 20 mars 2018

PÉROU / IMPUNITÉ

Deux défenseurs péruviens des droits humains à Paris, du 17 au 20 mars 2018

Carmen Amaro Condór et Jorge Bracamonte Allaín seront présents à Paris du samedi 17 au mardi 20 mars prochains, à l’invitation d’Amnesty International France.

Carmen Amaro Condór et Jorge Bracamonte Allaín sont en tournée en Europe à l’occasion de la 37e session du Conseil des droits de l'homme, qui a lieu à Genève (Suisse). Ils seront disponibles pour des entretiens avec la presse sur la situation des droits humains au Pérou, et notamment sur l’impunité qui continue de sévir dans le pays, comme l’illustre le cas de l’ancien président, Alberto Fujimori. Bien que ce dernier se soit rendu coupable de violations des droits humains lorsqu’il était à la tête du pays, l’actuel président Pedro Pablo Kuczynski lui a accordé sa grâce en décembre 2017.

Carmen Amaro Condór est la sœur d’Armando Amaro Condór, une des victimes du massacre de La Cantuta. Elle est porte-parole des familles des victimes de La Cantuta auprès des instances nationales et internationales.

Le massacre de La Cantuta

Le 18 juillet 1992, un professeur d'université et neuf étudiants de la Universidad Nacional de Educación Enrique Guzmán y Valle, connue sous le nom d’université La Cantuta, sont enlevés. Armando Amaro Condór, âgé d’une vingtaine d’années, en fait partie. D’après des témoignages, des soldats sont rentrés dans la résidence étudiante et ont forcé les étudiants à les suivre. Tués sur ordre d’un officier haut gradé, les corps du professeur et des étudiants auraient été enterrés à Huachipa, avant d’être exhumés, brulés et déplacés à Cieneguilla, dans la périphérie de Lima.

Jorge Bracamonte Allaín, dit Tito, est le secrétaire exécutif de la Coordinadora Nacional de Derechos Humanos. Il est également militant pour la défense des droits des personnes LGBTI.

La Coordinadora Nacional de Derechos Humanos

La Coordinadora Nacional de Derechos Humanos (CNDDHH) est un collectif de 78 organismes répartis à travers le pays. Cette coalition promeut la défense des droits humains au Pérou. Elle lutte notamment pour la recherche de la vérité, en faveur de la justice et de réparations pour les victimes et les familles de victimes de violations des droits humains. La coalition défend également les droits des peuples autochtones, ceux de l’enfant et ceux des femmes. Elle se bat aussi contre la corruption, la répression des manifestations, le racisme et l’utilisation de la torture.

Alberto Fujimori, coupable de crimes contre l’humanité, injustement gracié pour des raisons de santé

En 2009, Alberto Fujimori est jugé coupable des crimes commis par ses subordonnés, lorsqu’il était au pouvoir. Son gouvernement est accusé de graves violations des droits humains ; des milliers de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires sont dénombrées. Ces violations ayant été qualifiées de crimes contre l’humanité, la Cour suprême de justice péruvienne le condamne à une peine de 25 ans de prison, notamment pour les massacres de La Cantuta et de Barrios Altos.

Le 24 décembre 2017, le président Pedro Pablo Kuczynski émet le décret suprême n° 281-2017-JUS. Ce dernier octroie « le pardon et le droit de grâce pour des raisons humanitaires » à Alberto Fujimori. Des milliers de manifestants défilent dans les rues et contestent cette décision, ils demandent également la démission de P. Kuczynski.

Préoccupée par cette décision, Amnesty International a interpellé, le 31 janvier 2018, la Cour interaméricaine des droits de l’homme pour les cas de La Cantuta et de Barrios Altos.

Notes aux rédacteurs

Un rassemblement aura lieu le samedi 17 mars, de 15h30 à 16h30, place de la République.

Carmen Amaro Condór et Jorge Bracamonte Allaín participeront à une conférence publique « Crimes contre l’humanité et corruption : quelle sortie de crise pour le Pérou ? » le lundi 19 mars, de 19h à 21h, à l’université Sorbonne Paris 1 - Panthéon Sorbonne.

Contact presse

Cyrielle Maison - Service presse - Amnesty International France

Tél. : 01 53 38 66 00 | Port. : 06 76 94 37 05 | spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr