Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

CAMPAGNE MONDIALE 10 JOURS POUR SIGNER 2018 I Amnesty International rend hommage au courage des femmes

ANNULÉE

« ÊTRE UNE FEMME, DÉFENDRE LES DROITS HUMAINS »

Amnesty International France vous convie à un petit-déjeuner presse à l’occasion de sa campagne mondiale annuelle 10 jours pour signer >et en amont du lancement de son rapport annuel 2018

Mardi 4 décembre 2018, à 9h30

Au café Les Éditeurs, 4, carrefour de l’Odéon - Paris VIe

En présence de Nawal Benaissa, défenseure des droits humains et militante du mouvement Hirak au Maroc, Sylvie Brigot-Vilain, directrice générale d’Amnesty International France,  Katia Roux, chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International France.

RSVP : spresse@amnesty.fr/ 01 53 38 66 00 – 06 76 94 37 05

*************************************************************************************

« Les femmes défenseures des droits humains de par le monde sont exposées à des niveaux sans précédent de violations, d’intimidations et de violences », a déclaré Amnesty International à l’occasion du lancement de la plus grande campagne mondiale en faveur des droits humains, 10 jours pour signer.  Du 1er eu 10 décembre 2018, les projecteurs sont braqués vers ces femmes courageuses qui sont harcelées, emprisonnées, torturées et même tuées parce qu’elles défendent les droits fondamentaux.

Les femmes continuent d’endurer des formes multiples de discrimination, prises pour cible en raison de leur genre et de leur action en faveur des droits humains. Cependant, elles refusent de se taire et sont en première ligne de la bataille pour les droits humains.

« Partout dans le monde, les femmes organisent la résistance. Nous souhaitons rendre hommage au rôle de ces femmes qui défient le pouvoir, se battent pour ce qui est juste et sont le fer de lance du changement », a déclaré Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International. « Leur position en tant que leaders au sein de leurs communautés contraste avec les immenses défis qu’elles ont dû surmonter pour y parvenir ».

« Cette année, la campagne mondiale d’écriture de lettres d’Amnesty 10 jours pour signer met en lumière des femmes qui contestent les mauvaises lois, les pratiques de corruption, les opérations de maintien de l’ordre violentes et bien plus encore. C’est de leaders comme elles dont nous avons besoin dans un monde qui se tourne de plus en plus vers l’extrémisme. En nous joignant à elles, nous pouvons contribuer à faire pencher la balance vers l’égalité, la liberté et la justice ».

À l’occasion des 10 jours pour signer 2018, les sympathisants d’Amnesty International témoigneront leur solidarité avec des femmes qui défendent les droits humains en Afrique du Sud, au Brésil, en Égypte, en Inde, en Iran, au Kenya, au Kirghizistan, au Maroc, en Ukraine et au Venezuela.

Amnesty International demande notamment que justice soit rendue à Marielle Franco, militante brésilienne des droits humains et conseillère municipale, qui a été abattue dans sa voiture il y a huit mois ; à Atena Daemi, militante iranienne qui purge une peine de sept ans de prison pour avoir exprimé son opposition à la peine de mort ; et à Nonhle Mbuthuma, Sud-Africaine, menacée de mort parce qu’elle dénonce une compagnie minière qui veut extraire du titane sur ses terres ancestrales.

« Nous voulons aider ces femmes et leurs familles à surmonter les risques et les difficultés qu’elles rencontrent parce qu’elles défendent les droits fondamentaux. Nous voulons un monde dans lequel toutes les femmes pourront faire entendre leur voix et se mobiliser contre l’injustice sans avoir peur et dans lequel elles ne seront plus prises pour cible en raison de qui elles sont », a déclaré Kumi Naidoo. Il est temps de se rassembler, de réclamer justice et de témoigner de notre soutien. Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses ».

Chaque année, des sympathisants d’Amnesty International du monde entier adressent des millions de lettres à des personnes dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. En plus des messages de solidarité, ils peuvent écrire des lettres aux dirigeants et leur demander de protéger les défenseures des droits humains.

La première campagne 10 jours pour signer d’Amnesty International a été organisée il y a seize ans. Depuis, des millions d’actions ont été menées par des militants et des militantes du monde entier. Chaque année, ces actions permettent de réels changements. Des personnes injustement emprisonnées sont libérées. Des tortionnaires sont traduits en justice. Des détenus sont traités plus humainement.

Recevoir une lettre peut donner espoir à des personnes qui traversent les heures les plus sombres de leur vie. Cette femme continue de réclamer justice pour son frère Nakiea, tué par la police sans aucune raison. Cette tragédie l’a amenée à devenir une figure de proue du combat contre les homicides illégaux imputables à la police dans son pays. L’an dernier, les messages adressés à Shackelia Jackson, en Jamaïque, lui ont apporté un grand réconfort.

« Écrire une lettre à quelqu’un peut sembler un acte de gentillesse simple et minime. Mais ses effets peuvent être énormes », a déclaré Shackelia. « Les lettres m’ont rappelé l’importance de mon travail et ont montré à ma famille et à notre entourage que nous n’étions pas seuls. Elles ont fait de notre combat personnel en faveur de la justice un combat mondial. Et la quantité énorme de lettres reçues montre aussi à notre gouvernement que des gens du monde entier le regardent et attendent que justice soit rendue. »

Amnesty International appelle ses sympathisants à montrer leur soutien à des personnes, groupes et communautés dans le monde qui s’efforcent de faire valoir leurs droits. Cette année, elle leur demande de témoigner leur solidarité envers neuf femmes et un peuple.

Marielle Franco – Brésil

Marielle Franco s’est courageusement battue pour plus de justice à Rio de Janeiro. Elle a défendu les femmes noires, les personnes LGBTI et les jeunes et elle a dénoncé les homicides illégaux commis par la police. Mais elle a été réduite au silence, abattue dans sa voiture. Ce type d’affaire n’est pas rare au Brésil, où au moins 70 défenseurs des droits humains ont été tués en 2017.

Amal Fathy – Égypte

Amal a publié une vidéo en ligne, dans laquelle elle parlait du harcèlement sexuel qu’elle a subi et critiquait les autorités égyptiennes pour leur négligence envers les droits des femmes. Aujourd’hui, elle est condamnée à deux ans de prison pour « diffusion de fausses informations » et doit encore répondre d’autres chefs d’accusation.

Pavitri Manjhi – Inde

Pavitri Manjhi fait partie d’une communauté indigène adivasi contrainte de vendre ses terres pour laisser la place à deux centrales électriques. En tant que cheffe du village, elle a aidé les habitants à déposer près de 100 plaintes officielles contre les sociétés impliquées. À présent, elle est la cible de menaces de la part d’« hommes forts » locaux, qui tentent de la forcer à retirer les plaintes.

Peuple autochtone sengwer – Kenya

Les Sengwers, au Kenya, ont depuis des siècles un lien profond avec la forêt d’Embobut. Cette communauté autochtone d’apiculteurs et de gardiens de troupeaux fait pourtant l’objet d’une expulsion violente à l’initiative du gouvernement kenyan. Des gardes forestiers ont mis le feu à des habitations et contraint des milliers de personnes à quitter leurs terres ancestrales, mais les Sengwers sont déterminés à résister.

Atena Daemi – Iran

Atena Daemi rêve d’un Iran sans peine de mort. Elle a écrit des publications sur Facebook, Twitter et Instagram, distribué des tracts et participé à des manifestations pacifiques. Ces actions ont été retenues à titre de « preuves » pour la condamner à sept ans de prison. Son procès n’a duré que quinze minutes et elle a été victime de violences et de traitements dégradants en prison.

Goulzar Douichenova – Kirghizistan

En 2002, Goulzar Douichenova a perdu l’usage de ses jambes après un accident de voiture. Elle a consacré sa vie à lutter pour que les personnes souffrant de handicaps puissent vivre dans la dignité et se déplacer librement. Elle est quotidiennement victime de discriminations dans une société où les femmes ne sont pas censées donner leur avis et où les personnes souffrant de handicaps sont considérées comme des « invalides ».

Nawal Benaissa – Maroc

Nawal demande une amélioration de la situation des habitants de sa région, dont beaucoup se sentent oubliés par leur gouvernement. Cette femme participe à des manifestations pacifiques et milite sur les réseaux sociaux en faveur de la justice sociale et de l’amélioration des infrastructures sanitaires. De ce fait, elle est harcelée par les autorités marocaines, qui l’ont condamnée à dix mois de prison avec sursis pour « incitation à commettre une infraction ».

Nonhle Mbuthuma – Afrique du Sud

Nonhle Mbuthuma mène la lutte au nom de sa communauté contre une compagnie minière qui cherche à exploiter du titane sur leurs terres ancestrales. Elle fait l’objet de harcèlement et de menaces et a même survécu à une tentative d’assassinat. Quelqu’un essaie de la faire taire mais elle ne cèdera pas : « Quand vous prenez mes terres, vous prenez mon identité. »

Vitalina Koval – Ukraine

Vitalina Koval ne ménage pas ses efforts pour soutenir les personnes LGBTI dans sa ville, Oujgorod. Elle a été agressée après avoir organisé une manifestation pacifique à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2018. Cet acte s’inscrit dans le cadre d’une augmentation globale des manœuvres d’intimidation imputables à des groupes opposés au combat en faveur des droits fondamentaux en Ukraine. Vitalina et les autres défenseurs des droits humains ne cèderont pas à la peur.

Geraldine Chacón – Venezuela

Geraldine Chacón a toujours rêvé de défendre les autres. C’est la raison pour laquelle elle aide des jeunes de sa ville natale afin de leur donner les moyens de défendre leurs droits. Uniquement parce qu’elle essaie d’améliorer la vie dans son pays, elle est persécutée par les autorités. Elle a été emprisonnée pendant quatre mois et n’a pas le droit de quitter le Venezuela. L’affaire étant toujours en cours, elle pourrait à nouveau être arrêtée à tout moment, sans préavis.

COMPLÉMENT D’INFORMATION

10 jours pour signer, une campagne mondiale

Chaque année, autour de la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre, tout le mouvement d’Amnesty International se mobilise en proposant à chacun de s’engager en faveur de 10 personnes ou groupes de personnes, persécutés en raison de leur combat en faveur des droits humains. Pour ce faire, Amnesty International incite le grand public à signer des pétitions, écrire aux gouvernements afin d’exiger la libération de défenseurs, ou encore de rédiger des lettres de soutien aux personnes défendues. Retrouvez les 10 jours pour signer sur Amnesty.fr.

Des actions de solidarité à Paris et à travers toute la France

Du 1er au 10 décembre, dans plusieurs villes de France, des événements militants rythmeront ces 10 jours pour signer.

À Paris, le 5 décembre à 18h30, la conférence publique « Être une femme, défendre les droits humains » coorganisée avec Courrier International en présence de Nawal Benaissa, l’une des personnes défendues cette année, Sophie Beau, directrice générale de SOS Méditerranée et Katia Roux, chargée de plaidoyer au sein du programme Libertés d’Amnesty International France, se tiendra à l’auditorium du Monde (80 boulevard Auguste-Blanqui - Paris XIIIe).

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr