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Cambodge. La dissolution d’un parti d’opposition est un « acte de répression politique flagrant »

En réaction à la décision de la Cour suprême cambodgienne de dissoudre le Parti du sauvetage national du Cambodge (PSNC), le principal parti d’opposition du pays, James Gomez, directeur régional pour l’Asie du Sud-Est et le Pacifique à Amnesty International, a déclaré :

« En plus d’être un acte de répression politique flagrant auquel il faut remédier immédiatement, la décision de la Cour suprême de dissoudre le Parti du sauvetage national du Cambodge constitue également une grave violation du droit à la liberté d’expression et d’association au Cambodge. Cette injustice est exacerbée par le fait que la Cour suprême a en plus interdit à plus de 100 hauts responsables du PSNC d’exercer des activités politiques pendant cinq ans. »

« Il s’agit d’une preuve supplémentaire que le pouvoir judiciaire est utilisé comme une extension du pouvoir exécutif et comme un outil politique pour réduire au silence l’opposition. Le juge présidant la Cour suprême est très proche du Premier ministre Hun Sen et est membre de plusieurs comités de haut niveau du Parti du peuple cambodgien (PPC) au pouvoir. »

« Malheureusement, ceci n’est que l’aboutissement de plusieurs mois de menaces, d’intimidations et d’actes de répression. Les autorités ont lancé une vaste attaque contre la dissidence, notamment en fermant des ONG et des organes de presse et en harcelant et en emprisonnant des défenseurs des droits humains. La communauté internationale ne peut pas rester sans rien faire ; elle doit faire clairement savoir que cette répression est inacceptable. » 

Complément d’information

La dissolution du PSNC est liée à une plainte déposée par le ministère de l’Intérieur au titre d’une loi modifiée récemment et interdisant aux partis politiques de « conspirer avec des criminels ». Kem Sokha, le dirigeant du PSNC, a été arrêté au début du mois de septembre pour des accusations de « complot avec une puissance étrangère » forgées de toutes pièces. Il est toujours en détention.

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