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Botswana. L’État fait un grand bond en arrière en exécutant un prisonnier
En réaction à la pendaison de Joseph Tselayarona (28 ans) pour le meurtre de sa compagne et de son fils de trois ans, commis en 2010, Deprose Muchena, directeur du programme Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« L’exécution de Joseph Tselayarona est un retour en arrière pour le Botswana et montre le mépris des autorités à l’égard de la vie. La peine capitale est un châtiment odieux qui ne devrait jamais être utilisé, quelles que soient les circonstances.
« Alors que de nombreux pays de la région abandonnent cette forme de châtiment cruelle, le Botswana régresse.
« La peine de mort n’a pas sa place à notre époque. Plutôt que de procéder à des exécutions, le Botswana devrait instaurer immédiatement un moratoire officiel sur les exécutions en vue d’abolir ce châtiment cruel et inhumain. »
Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quelles que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur et la méthode d’exécution utilisée par l’État. La peine capitale est une violation du droit à la vie et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit. Amnesty International appelle le Botswana à l’abolir pour tous les crimes, comme l’ont déjà fait 105 pays dans le monde.
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Botswana/Namibie. L’accord sur la libre circulation entre les deux pays est « un pas dans la bonne direction »
En réaction à l’accord signé entre le Botswana et la Namibie autorisant les personnes à circuler librement entre les deux pays, Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique...
Botswana. L’exécution de deux personnes témoigne du mépris pour le droit à la vie dont fait preuve le gouvernement du président Mokgweetsi Masisi
Le gouvernement du Botswana a annoncé que deux personnes ont été exécutées le 8 février à la prison centrale de Gaborone, après avoir été condamnées à mort en 2019 et avoir perdu leurs recours en 2020....
Botswana. La première année au pouvoir du président Mokgweetsi Masisi est entachée par des exécutions
La première année au pouvoir du président Mokgweetsi Masisi se caractérise par un fort regain du nombre d’exécutions, quatre personnes ayant été mises à mort depuis son investiture, a déclaré Amnesty International...
Botswana. Le président élu Mokgweetsi Masisi doit faire de l’abolition de la peine de mort une priorité absolue
Le président sortant du Botswana, Mokgweetsi Masisi, doit accorder la priorité à l’abolition de la peine de mort dans le pays, a déclaré Amnesty International à la veille de son investiture le 1er novembre...
Botswana. La dépénalisation des relations consenties entre personnes de même sexe est un exemple dont doivent s’inspirer les autres pays africains
La décision rendue par la Haute Cour de Gaborone dépénalisant les relations consenties entre personnes de même sexe représente une victoire dans la lutte pour l’égalité et la liberté d’aimer qui l’on veut,...