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Arabie saoudite. La libération de la défenseure des droits des femmes Loujain al Hathloul n’avait que trop tardé

En réaction aux informations selon lesquelles la défenseure des droits humains saoudienne Loujain al Hathloul a été libérée de prison mercredi 10 février 2021, Lynn Maalouf, directrice adjointe du programme régional Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :

« La libération de Loujain al Hathloul après une terrible épreuve en prison en Arabie saoudite, qui a duré près de trois ans, est un soulagement incroyable, mais qui n’avait que trop tardé.

« Rien ne peut rattraper le traitement cruel qu’elle a subi, ni l’injustice de son emprisonnement. Au cours de son incarcération, elle a été torturée et harcelée sexuellement, détenue à l’isolement, et on l’a privée de contact avec sa famille durant des mois. Les autorités saoudiennes doivent veiller à ce que toute personne identifiée comme responsable de torture ou d'autres mauvais traitements à son encontre soit traduite en justice. Elles doivent également garantir qu’elle ne fasse pas l’objet de nouvelles mesures punitives comme une interdiction de voyager.

« Loujain al Hathloul n’aurait jamais dû passer une seule seconde derrière les barreaux. Elle a été punie de manière vindicative pour avoir courageusement défendu les droits des femmes en Arabie saoudite, et pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression. »

Complément d'information

Le 28 décembre 2020, Loujain al Hathloul a été condamnée à cinq ans et huit mois d’emprisonnement, avec un sursis partiel de deux ans et dix mois, par le Tribunal pénal spécial. Elle a été inculpée d’« espionnage pour des instances étrangères » et de « conspiration contre le royaume » pour avoir fait campagne en faveur des droits des femmes et de l’abandon du système de tutelle masculine en Arabie saoudite.

Amnesty International demande aux autorités saoudiennes de relâcher immédiatement et sans condition l'ensemble des défenseur·e·s des droits humains et des prisonniers/prisonnières d’opinion, détenus uniquement pour avoir réclamé des réformes et défendu les droits fondamentaux. Parmi les personnes emprisonnées, se trouvent Mohammed al Bajadi, membre fondateur de l’Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA) et éminent défenseur des droits humains ; et Salman al Awda, un dignitaire religieux réformiste qui encourt la peine de mort pour avoir exprimé son opinion dans un tweet.

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