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« Armes. La France, terre d’accueil »

Le numéro spécial de la Chronique est disponible sous embargo sur demande auprès du service presse d’Amnesty International France. Les auteurs des enquêtes, Audrey Lebel et Michel Despratx, ainsi qu’Aymeric Elluin, spécialiste Armes à Amnesty International France, sont disponibles pour des entretiens. Pour toute demande, merci de contacter : ccerniaut@amnesty.fr / 06 76 94 37 05

« Quand la France vend des rafales, en Inde, ce n’est pas pour le défilé du 14 juillet local, c’est pour transformer les gens en charbon de bois ». Cette réponse a été donnée par Gérard Longuet, sénateur LR de la Meuse et ancien ministre, à Audrey Lebel, journaliste pour la Chronique d’Amnesty International France, lorsque celle-ci l’a interviewé sur le bienfondé de vendre des armes à un pays qui les utilise contre des civils, en l’occurrence, l’Arabie saoudite.

Dans une enquête au long cours, à paraître ce 2 juillet 2020, elle dévoile notamment les dessous de l’implantation d’un centre de formation au maniement des armes de l’entreprise belge John Cockerill (ex-groupe CMI depuis mai 2019), prêt à accueillir des militaires saoudiens à Commercy dans la Meuse, avec le soutien des pouvoirs publics français.

Formation au maniement des armes : « Bienvenue à Commercy »

Pendant un an, la journaliste Audrey Lebel, avec la collaboration de Michel Despratx, a enquêté sur cette facette méconnue du commerce des armes en France, celle des formations. Malgré le récent scandale des #BelgianArms (mai 2019) et la catastrophe humanitaire en cours au Yémen, ce centre s’apprête à accueillir sur le sol français des militaires saoudiens pour leur enseigner le maniement de la dernière version d’armes utilisées dans le conflit au Yémen et ce, en violation des engagements internationaux de la France, en matière de ventes d’armes.

L’enquête révèle plusieurs éléments qui interrogent gravement les pouvoirs publics français en ce qui concerne le marché de l’armement. Elle décrypte la proximité de longue date entre figures politiques et industriels de l’armement, en se penchant notamment sur le parcours de Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense qui rejoint John Cockerill, entreprise qu’il a auparavant aidée en tant que ministre, pour qu’elle s’implante dans la Meuse. Ces dernières années, le campus Cockerill basé à Commercy a par ailleurs bénéficié d’aides financières et de soutiens politiques aux plus hauts niveaux, que cela soit de l’Etat comme des collectivités locales.

Contrôle des ventes d’armes : le Parlement sur le banc de touche

Amnesty International France se mobilise depuis plusieurs années pour que le commerce des armes fasse l’objet d’un véritable contrôle et devienne un enjeu des débats publics. Si dans d’autres pays européens, le Parlement peut débattre et exercer un certain contrôle des ventes d’armes, en France, les députés n’y parviennent pas, et ceux qui essayent font l’objet de pressions. La Chronique d’Amnesty International France livre les témoignages de ceux qui s’y sont risqués.

Note à l’attention des rédacteurs

L’enquête a été réalisée par Audrey Lebel, journaliste indépendante membre du collectif Les Journalopes, en collaboration avec Michel Despratx, coauteur de l’enquête « Made in France » de Disclose, et interrogé par la DGSI dans le cadre des révélations de l’Enquête.

Le dossier spécial de la Chronique est publié dans le cadre de la campagne « Silence, on arme ! » d’Amnesty International France pour un véritable contrôle et une transparence efficiente du commerce des armes en France : https://www.amnesty.fr/campagnes/silence-on-arme

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