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Issa Amro défenseur des droits humains palestinien
Issa Amro défenseur des droits humains palestinien © Amnesty International

Issa Amro défenseur des droits humains palestinien © Amnesty International

Issa Amro défenseur des droits humains palestinien © Amnesty International

Liberté d'expression

Issa Amro, harcelé pour son engagement pacifique

Engagé dans la dénonciation pacifique de la colonisation israélienne, Issa Amro est dans le viseur des autorités israéliennes et palestiniennes depuis des années.

Hébron, en Cisjordanie occupée. Une ville défigurée par la colonisation illégale. En 1994, les autorités israéliennes ferment la rue Shuhada après qu’un colon israélien ait tiré sur des Musulmans à la mosquée d’Hébron, provoquant 29 morts. Cette rue, qui était l’artère commerçante de la ville, est désormais interdite d’entrée aux Palestiniens.

Pour dénoncer la colonisation et ses conséquences, Issa Amro a créé et coordonne actuellement l’association Youth Against Settlement (La jeunesse contre les colonies). Cette association est internationalement reconnue pour son travail pacifique visant à dénoncer la colonisation israélienne et les discriminations à l’encontre des Palestiniens dans la ville d’Hébron. Dans ce cadre, Issa Amro organise des manifestations pacifiques et documente des violations des droits humains et les communique aux touristes, journalistes ou encore diplomates. Il a ainsi participé le 26 février 2016 à une manifestation pacifique demandant la réouverture de la rue Shuhada et le départ des colons de la ville d’Hébron. Pour son engagement, il est poursuivi par un tribunal militaire israélien.

Issa Amro a aussi été chercheur sur le terrain pour l'ONG israélienne B'Tselem (Centre d'information israélien pour les droits humains dans les territoires occupés). Dans ce cadre, il avait participé à un projet de distribution de caméras à des citoyens palestiniens afin qu’ils documentent les violations des droits humains dont ils étaient victimes ou témoins. En les formant à ce type de documentation, le projet devait permettre de lutter contre l’impunité dans les territoires occupés.

Son engagement dérange les autorités palestiniennes qui viennent de l’arrêter.

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