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Salomé Aranda Santiago © Coronado/Amazon Watch

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Liberté d'expression

Salomé Aranda

« Cette attaque représente des représailles liées au combat que je mène pour protéger la vie et défendre nos territoires contre la menace d'exploitation pétrolière. »

Salomé est une dirigeante du peuple Kichwa qui défend le milieu naturel amazonien et les droits des femmes de sa communauté de vivre dans un environnement sain et de ne pas subir de violences sexuelles. Salomé est la dirigeante du Comité des femmes et de la famille de la communauté de Moretecocha, dans la province de Pastaza.

Salomé a dénoncé publiquement, notamment lors d’une réunion entre les représentantes des femmes amazoniennes et le président Moreno le 22 mars 2018, les possibles répercussions sur l’environnement des activités liées à l’exploitation du pétrole dans le bassin de la rivière Villano (province de Pastaza), ainsi que les cas de violences sexuelles subies par des femmes indigènes dans ce contexte.

Le 13 mai 2018, au petit matin, plusieurs individus non identifiés ont menacé et attaqué par des jets de pierres cette militante et sa famille à leur domicile. Une plainte a été officiellement déposée, mais le parquet de la province de Pastaza n’a toujours pas identifié les auteurs matériels et intellectuels de cette attaque, et aucune avancée notable n’a été réalisée dans le cadre de l’enquête.

Les autorités n’ont même pas accordé de mesures de protection afin de mettre Salomé et ses proches à l’abri des dangers auxquels ils font face.

Agir

Justice et protection pour les amazoniennes qui défendent l'environnement

Au cours de l’année 2018, Amnesty International a recensé une série d’attaques et de menaces en Équateur contre les défenseures des droits des peuples indigènes et environnementaux. Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, toutes membres du collectif des Femmes amazoniennes, font partie des victimes de cette série d’attaques.