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Peine de mort et torture

Singapour : un ressortissant malaisien bientôt exécuté

Prabagaran Srivijayan, un ressortissant malaisien, risque d’être exécuté après avoir été condamné pour trafic de stupéfiants à l’issue d’un procès manifestement injuste.

Mise à jour du 17/07/2017 : Prabagaran Srivijayan a été exécuté le 14 juillet

Il avait été déclaré coupable et condamné automatiquement à la peine de mort à Singapour le 22 juillet 2012. D’après sa famille, son exécution est prévue pour le vendredi 14 juillet, dans 2 jours.

Les autorités singapouriennes doivent empêcher cette exécution

Prabagaran Srivijayan a été déclaré coupable de trafic de stupéfiants en 2012 après que 22,24 grammes de diamorphine ont été découverts dans l’accoudoir d’une voiture qu’il avait empruntée. Il a toujours clamé son innocence. Aux termes du droit singapourien, toute substance interdite découverte dans un véhicule est présumée appartenir au conducteur. La charge de la preuve revient donc à l’accusé, en violation du droit à la présomption d’innocence et du droit à un procès équitable.

Les avocats de Prabagaran Srivijayan ont de plus émis de sérieux doutes quant à l’équité de son procès, notamment parce que les autorités n’ont pas donné suite à certains éléments et n’ont pas convoqué des témoins clés qui auraient corroboré sa version des faits.

Ses avocats ont engagé une procédure en Malaisie en mars 2017, pour demander au pays d’intervenir auprès de la Cour internationale de justice. Un appel est toujours en cours d’examen par la cour d’appel. Les garanties internationales pour la protection des prisonniers condamnés à mort indiquent clairement qu’aucune exécution ne doit être menée tant que des procédures d’appel sont en cours.

Signer la pétition : Non à la condamnation à mort de 14 détenus au Bénin

Les autorités singapouriennes doivent donc immédiatement empêcher cette exécution, avant qu’une autre personne ne soit victime de ce châtiment inhumain et irréversible.

Depuis que Singapour a mis fin à un moratoire sur les exécutions en 2014, les autorités ont exécuté au moins dix personnes, dont sept pour trafic de stupéfiants.

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