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L’artiste Djalouz crée un graffiti en solidarité avec Bayram et Giyas © PY Brunaud

L’artiste Djalouz crée un graffiti en solidarité avec Bayram et Giyas © PY Brunaud

Liberté d'expression

Graffeurs enfermés, graffeurs solidaires

Bayram Mammadov et Giyas Ibrahimov ont été arrêtés, torturés et condamnés à 10 ans de prison en Azerbaïdjan pour avoir fait un graffiti critique du régime. En France, des graffeurs se mobilisent pour demander leur libération et revendiquer leur droit à la liberté d’expression.

Il fait froid en ce matin de décembre 2016 alors que notre campagne 10 jours pour signer bat son plein. 10 jours pour signer, c’est la mise en lumière de 10 situations de personnes dans le monde dont les droits sont violés, dont celle de Bayram et Giyas. Des militants de la France entière se mobilisent alors pour alerter le passant et l’amener à s’engager, en interpellant les autorités auteures de violations des droits humains ou en faisant preuve de solidarité envers les personnes dont les droits sont attaqués.

Action de solidarité pour Bayram et Giyas devant le graffiti de Djalouz avec Turgut Gambar, militant pro-démocratie et ami de Bayram © PY Brunaud

A Paris et à Toulouse, ce sont des graffeurs qui agissent pour Bayram et Giyas, injustement condamnés à 10 ans de prison pour avoir fait un graffiti ironique sur la statue de l’ancien Président d’Azerbaïdjan, père de l’actuel Président, Ilham Aliyev.

Graffiti en solidarité avec Bayram et Giyas par les artistes Mr2700 et Korail à Toulouse

Dix ans de prison pour un tag

Ces deux jeunes férus de démocratie ont exprimé leur mécontentement face à un régime autoritaire de la manière la plus visuelle qui soit, en taguant un monument symbole de la répression. Arrêtés, torturés et condamnés à 10 ans de prison pour des accusations fallacieuses de possession de drogue, Bayram et Giyas ont payé le prix cher pour s’être exprimés librement.

En faisant un graffiti représentant Bayram et Giyas, les artistes Djalouz, Mr2700 et Korail ont rendu hommage à la liberté d’expression tout en créant une action de solidarité originale pour les soutenir et interpeller sur leur cas. Des cartes postales du graffiti de Djalouz ont d’ailleurs été distribuées à des milliers de personnes. Adressées directement à Bayram et Giyas en prison, chacun a pu y inscrire des messages personnalisés de soutien. Comme beaucoup en témoignent, ces messages sont un soutien moral indispensable pour faire face à ces situations d’injustice. Ils peuvent aussi améliorer les cas des prisonniers puisqu’ils montrent qu’une attention internationale leur est portée.

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Interpeller le Président de la République de l’Azerbaïdjan

Demandons la liberté pour ces jeunes graffeurs !