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A video journalist wearing a protective mask uses a camera at Halim Perdanakusuma airport, following the outbreak of the coronavirus in China, in Jakarta, Indonesia, February 15, 2020. REUTERS/Willy Kurniawan
© REUTERS/Willy Kurniawan

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Liberté d'expression

Des journalistes américains expulsés de Chine après des publications sur la crise du COVID-19

L’expulsion de journalistes travaillant pour trois grands journaux américains en Chine entrave un peu plus l’accès à l’information autour du COVID-19.

Le gouvernement chinois a ordonné aux journalistes américains travaillant pour le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post dont la carte de presse expire fin 2020 de rendre leurs cartes dans les 10 jours.

Cette attaque contre la liberté d’expression cible les journalistes qui ont dévoilé de nombreuses violations des droits humains en Chine, de la province du Xinjiang à Hong Kong. Leurs publications proposaient des ’investigations fouillées sur l’épidémie de COVID-19 dans le Wuhan.

Lire aussi : Retrouvez toute l'actualité sur le COVID-19 et les droits humains

Une série de représailles entre Pékin et Washington

 Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que cette décision faisait suite aux « restrictions injustifiées imposées aux médias chinois » aux États-Unis. Le 2 mars, le gouvernement américain a en effet décidé de plafonner le nombre de journalistes travaillant pour quatre médias d'État chinois aux États-Unis.

Ce dernier épisode de la série de représailles entre Pékin et Washington menace d’affaiblir nettement le flux d’informations exactes et indépendantes en provenance de Chine. À une période où le monde a besoin de travailler ensemble pour combattre ce virus dévastateur, l’expulsion de ces journalistes pourrait avoir des conséquences désastreuses en termes de santé publique. Dans le monde comme en Chine.

 Autonomie et libertés des territoires chinois affaiblies

 Il est particulièrement inquiétant que ces journalistes soient sommairement privés du droit de travailler à Hong Kong et à Macao. Selon le principe chinois « un pays, deux systèmes », c’est aux gouvernements respectifs de ces deux territoires que la décision aurait dû incomber. Le gouvernement de Hong Kong doit sans délai clarifier les implications de cette annonce sur son autonomie en vertu de la Loi fondamentale. 

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