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Liberté d'expression

« Conduis et tais-toi ! » le calvaire des militantes en Arabie saoudite

Depuis de nombreuses années, les saoudiennes se battent pour obtenir de nouveaux droits dont le droit de conduire. L'obtention de ce dernier n'a pas mis fin à la répression des militantes. Reportage.

Lire aussi : Les défenseurs des droits humains en prison à l'heure du Covid-19

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C'est le cas de Loujain al-Hathloul, ainsi que plusieurs éminentes défenseures saoudiennes des droits humains qui ont été arrêtées en mai 2018. Ces courageuses militantes réclamaient de manière pacifique la levée de l’interdiction de conduire faite aux femmes, l’abolition du système de tutelle masculine, et prônaient la justice et l’égalité.

Loujain al-Hathloul a été arrêtée le 17 mai 2018 et a subi toute une série de violations des droits humains pendant sa détention, notamment la torture, les violences sexuelles et d’autres formes de mauvais traitements. Pendant les trois premiers mois de sa détention, elle a été détenue au secret, sans pouvoir communiquer avec sa famille ni son avocat. Elle a également été soumise à plusieurs périodes d’isolement 

Aujourd’hui, 13 militantes des droits des femmes font encore l’objet de poursuites judiciaires en raison de leurs activités en faveur des droits humains. Sur ces 13 personnes, cinq se trouvent toujours en détention : Loujain al-Hathloul, Samar Badawi, Naseema al-Sada, Nouf Abdulaziz et Mayaa al-Zahrani.

Si les huit autres ont été remises en liberté provisoire, elles risquent toujours des peines de prison. Elles sont accusées d’avoir fait campagne pour les droits des femmes, ainsi que d’être entrées en contact avec des organisations internationales, comme Amnesty International.