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Des manifestants célèbrent la dépénalisation de l'avortement en Irlande © PAUL FAITH/AFP/Getty Images

Des manifestants célèbrent la dépénalisation de l'avortement en Irlande © PAUL FAITH/AFP/Getty Images

Droits sexuels et reproductifs

L'Irlande dépénalise ENFIN l'avortement

En mai dernier, le peuple d’Irlande a voté à une large majorité en faveur de la légalisation de l’avortement. Le 13 décembre, le projet de loi a été adopté par le Sénat. Toutefois, des avancées restent à faire en termes d’accès à l’avortement.

L’adoption par le Dáil (Assemblée) de ce nouveau projet de loi sur l’avortement est un événement d’une importance majeure et rendra l’accès à l’avortement en Irlande légal dans certaines circonstances. Cependant, il faut faire davantage pour que le texte soit pleinement en accord avec les droits humains.

Un événement historique

Nous saluons l’adoption de ce projet de loi, et savons qu’il est important qu’il soit promulgué d’ici à la fin de l’année, afin que les services d’avortement puissent démarrer en janvier.

Les femmes attendent ce moment depuis 35 ans et les violations quotidiennes de leurs droits doivent prendre fin.

Nous savons grâce aux sondages à la sortie des urnes après le scrutin de mai que 62 % des citoyens ont voté " Oui " parce qu’ils estiment que les femmes ont le droit de choisir et 55 % parce qu’ils considèrent l’accès à l’avortement comme une question de santé des femmes.

En vertu de la nouvelle loi sur l’avortement, la plupart des femmes auront accès à des services en Irlande et c’est une avancée majeure.

Lire aussi : En Irlande, vote historique sur l'avortement

Mais de graves lacunes demeurent

Cependant, au regard du texte sous sa forme actuelle, nous craignons fortement que des obstacles empêchent les femmes d’accéder aux soins en temps voulu.

En effet, la loi comporte de graves lacunes, notamment l’ambiguïté induite par le terme retenu, à savoir le " préjudice grave " pour la santé d’une femme, l’absence de disposition concernant l’accès aux services en cas de malformations graves et non mortelles du fœtus, les délais obligatoires et le maintien de la criminalisation des professionnels de santé.

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