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	Since May 2011, LGBTI+ students at the Ankara based Middle East Technical University (METU), like Melike Balkan and Özgür Gür, have held an annual march on campus to celebrate Pride without any restrictions. In 2018, university authorities attempted to ban the march, citing the blanket ban on all LGBTI events in the capital that had been introduced in November 2017. Their attempt was thwarted however, and the students held the march.

In May 2019, when students again attempted to hold the march, the university management called the police onto campus. The police violently broke up the gathering using pepper spray, plastic bullets and tear gas and detained 21 students and an academic. 18 of the studentsm including Melike and Özgür, and the academic are facing prosecution under the Law on Meetings and Demonstrations. If convicted, they could face a lengthy prison sentence, simply for having exercised their right to freedom of assembly.
Melike Balkan and Özgür Gü, étudiants et membres du collectif Solidarité LGBTI+ à l'université d'ODTÜ en Turquie © Akin Celiktas

Melike Balkan and Özgür Gü, étudiants et membres du collectif Solidarité LGBTI+ à l'université d'ODTÜ en Turquie © Akin Celiktas

Discriminations

Ils risquent la prison pour avoir célébré une marche des fiertés 

En Turquie, dix-huit étudiants et un professeur ont été violemment réprimés pour avoir défendu pacifiquement les droits des personnes LGBTI+. Leur procès a lieu le 16 juillet 2021. 

Melike Balkan et Özgür Gür, seize autres étudiants et leur professeur font partie du collectif Solidarité LGBTI+ à l’université d’ODTÜ, en Turquie.  

Tous les ans depuis 2011, le collectif organise une marche des fiertés dans cette université d’Ankara pour célébrer la diversité et militer pour les droits des personnes LGBTI+. L’administration de l’université leur mène la vie dure : coupure d’électricité dans les salles où ils se réunissent, activation du système d’arrosage pour les chasser des pelouses, etc. 

Ensemble, exigeons leur libération !

Violemment réprimés 

Mais les choses deviennent plus sérieuses en mai 2019, lorsque le recteur interdit la marche des fiertés du campus. Le groupe Solidarité LGBTI+ décide alors de transformer l’événement en sit-in. La police le disperse à coups de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, puis interpelle tout le monde, même ceux qui passaient par là. Aujourd’hui, les étudiants, étudiantes et leur professeur risquent trois ans de prison, accusés d’avoir « pris part à un rassemblement illégal » et « refusé de se disperser ». Simplement pour avoir milité pacifiquement pour les droits de tous. Ces pratiques abusives des autorités portent atteinte à la liberté d'expression et au droit de manifester pacifiquement. 

Le tribunal d'Ankara a d’ailleurs reconnu, en juillet 2020, que l'interdiction de cette marche était illégale. Pourtant le procès suit son cours. 

Des droits qui reculent 

Loin d’être isolée, leur situation révèle une réalité qui résonne dans tout le pays : les droits des personnes LGBTI+ sont menacés et restreints. Le gouvernement d’Erdogan lui-même fait preuve d’une homophobie décomplexée. Pour justifier son retrait de la Convention d’Istanbul, la Turquie a avancé le fait qu’elle normaliserait l’homosexualité, « incompatible avec les valeurs sociales et familiales de la Turquie ».  

Mobilisons-nous pour montrer au gouvernement d’Erdogan que l’homophobie et la transphobie ne triompheront pas.   

 

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ENSEMBLE, EXIGEONS LEUR ACQUITTEMENT !

En deux minutes, nous vous proposons d’interpeller le ministre de la Justice en Turquie pour exiger l'acquittement des membres du collectif Solidarité LGBTI+.