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Une membre de la cellule armes se mobilise contre la venue du Bahri Yanbu Credit : Philippe Delval

Une membre de la cellule armes se mobilise contre la venue du Bahri Yanbu Credit : Philippe Delval

Contrôle des armes

Le cargo saoudien a bien fait escale à Cherbourg

Malgré la mobilisation de la société civile, le Bahri Yanbu a bien récupéré son chargement à Cherbourg puis est reparti. D’un port à un autre, il continue son tour mortifère.

Malgré notre mobilisation, celle des syndicats, d’autres ONG, ainsi que de quelques élus, le navire saoudien Bahri Yanbu a finalement bien fait escale dans le port civil de Cherbourg, le jeudi 6 février 2020 en fin d’après-midi.

Dans la plus grande discrétion

En catimini, dans la nuit du 6 au 7 février, le navire a procédé à son chargement, que nous suspectons d’être du matériel militaire, puis a repris la mer pour une escale imprévue au port de Bilbao en Espagne.

L’exemple du Bahri Yanbu est emblématique : en laissant accoster ce navire de la honte dans le port de Cherbourg, la France a fait délibérément le choix de ne pas respecter ses engagements internationaux. Il y a en effet un risque extrêmement fort que ce bateau soit venu charger des équipements militaires français à destination de l’Arabie saoudite, équipements qui pourraient être utilisés pour commettre de terribles crimes de guerre dans le conflit en cours au Yémen. De plus, selon les déclarations d’un agent belge de la compagnie, le Bahri Yanbu était bien chargé d’armes. Le simple fait de laisser transiter ce navire par un port français est contraire au droit international.

Lire aussi : Bahri Yanbu, le retour du navire de la honte

Des vies humaines en dépendent

Il y a quelques jours, les autorités belges sous la pression de la société civile refusaient pour ces mêmes raisons de laisser le Bahri Yanbu accoster dans le port d’Anvers. La France doit enfin prendre ses responsabilités et exercer un contrôle efficient de ses exportations d’armes, dans la transparence et le respect du débat démocratique. Des vies humaines en dépendent.

Nos différentes sections se mobilisent et continueront de se mobiliser pour stopper ces navires de la honte, afin qu’aucune arme européenne n’alimente le conflit meurtrier au Yémen.

Qu’attend la France pour enfin respecter le droit international ?

Lire aussi : Ventes d’armes, quelles sont les obligations internationales de la France ?

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STOP AUX VENTES D'ARMES IRRESPONSABLES FRANÇAISES

Les armes françaises vendues à la coalition saoudienne pourraient servir à commettre des crimes de guerre au Yémen