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Vue d'ensemble du camp de réfugiés Rohingya à Thaun Khali à Cox's Bazar au Bangladesh. 09/09/2017
Le camp de réfugiés Rohingyas au Bangladesh ©Amnesty International

Le camp de réfugiés Rohingyas au Bangladesh ©Amnesty International

Conflits armés et protection des civils

Le Bangladesh et la crise des réfugiés rohingyas

Le secrétaire général d'Amnesty International, Salil Shetty, a renconté  le Premier ministre du Bangladesh Sheikh Hasina. Une occasion de rappeler qu’un retour des rohingyas doit être volontaire et sûr.

Lors d'une rencontre avec le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, le secrétaire général d'Amnesty International, Salil Shetty, a reconnu la générosité dont le pays a fait preuve envers près d'un million de réfugiés rohingyas, chassés de leurs foyers dans l'État d'Arakan, au Myanmar, par les crimes contre l'humanité imputables à l'armée birmane.

On ne peut laisser le Bangladesh gérer seul cette crise. La communauté internationale doit continuer de le soutenir afin qu’il puisse accueillir les réfugiés rohingyas aussi longtemps que nécessaire.

À une période où de nombreux États tournent froidement le dos à ceux qui fuient les persécutions, le Bangladesh a fait preuve d'une immense générosité en ouvrant sa porte à près de 700 000 réfugiés

Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International

Grâce à cet acte généreux, le Bangladesh s’est attiré une forte sympathie et nous espérons qu’il honorera ses engagements, à savoir aider les réfugiés rohingyas jusqu'à ce qu'il leur soit possible de rentrer de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité.

Mais le Bangladesh doit également s’assurer de respecter son engagement et de renvoyer les réfugiés rohingyas uniquement si les critères pour un retour sûr, volontaire et digne sont remplis. Tout retour aujourd’hui serait prématuré, au regard de la situation catastrophique pour les Rohingyas dans le Nord de l’Arakan.

Dans le même temps, les dirigeants du monde doivent faire pression pour que les responsables des terribles crimes commis contre les Rohingyas soient amenés à rendre des comptes : les Rohingyas pourront ainsi obtenir la justice à laquelle ils ont droit et la sécurité dont ils ont besoin.

Lire aussi : À quand un embargo sur les armes au Myanmar ?

Témoins des violences

Lorsqu'il s'est rendu dans les camps de réfugiés dans le district de Cox's Bazar, Salil Shetty a rencontré plusieurs réfugiés qui ont narré les horreurs subies et rappelé que les précédentes campagnes de violence menées par l'armée birmane les avaient déjà contraints à se réfugier de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh.

Les enfants rohingyas, privés de la possibilité de poursuivre leur scolarité. Et ce depuis leur arrivée à Cox’s Bazar en août 2017, ont particulièrement besoin d'attention.

Notant les efforts qui visent à améliorer les conditions dans les camps, nous avons demandé au gouvernement bangladais de les intensifier à l'approche de la saison de la mousson, qui exposera de nombreux réfugiés à des glissements de terrain et autres dangers liés aux pluies torrentielles.

Lire aussi : Rapatriement des Rohingyas : pourquoi une telle hâte ?

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