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Hungarian Prime Minister Viktor Orban (C) votes with other representatives about the government's bill on the protection against the new coronavirus COVID-19 at the plenary session of the Hungarian Parliament in Budapest, Hungary on March 30, 2020.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban lors de la session plénière du Parlement hongrois à Budapest, Hongrie le 30 mars 2020 // Credit : ZOLTAN MATHE / POOL / AFP

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban lors de la session plénière du Parlement hongrois à Budapest, Hongrie le 30 mars 2020 // Credit : ZOLTAN MATHE / POOL / AFP

Hongrie : le traité contre les violences faites aux femmes ne sera pas ratifié

Alors que les femmes et les filles sont exposées à un risque accru de violences domestiques en raison du confinement lié au COVID-19, le Parlement hongrois prend une décision qui les met davantage en danger.

Le Parlement hongrois a adopté le 5 mai 2020 une déclaration rejetant la ratification de la Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes.

Cette décision est très dangereuse, à un moment où les faits signalés de violences domestiques en Hongrie ont doublé depuis le début du confinement lié au Covid-19. Elle met les femmes et les jeunes filles en danger et adresse aussi un message préjudiciable aux auteurs de ces violences, à savoir que leurs actes ne seront pas sanctionnés.

Lire aussi : Tout savoir sur les droits humains et le Covid-19

Déjà avant la pandémie de Covid-19, le gouvernement ne menait pas une politique adéquate de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes et présentait un bilan déplorable en matière d’enquêtes et de poursuites.

Les accusations fallacieuses du gouvernement, selon lequel la Convention d’Istanbul "promeut la migration illégale" et "l’idéologie destructrice du genre" sont une manœuvre visant à détourner l’attention de ses propres lacunes face à la réalité tragique des femmes et des filles qui subissent des violences.

La Hongrie doit annuler cette déclaration, ratifier la Convention d’Istanbul sans plus attendre et prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger dûment les femmes et les jeunes filles contre les abus et les violences domestiques, particulièrement dans le contexte actuel de lutte contre la pandémie de Covid-19.

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