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Iranian President Hassan Rouhani speaks at a news conference on the sidelines of the United Nations General Assembly in New York, U.S., September 26, 2019. REUTERS/Brendan Mcdermid
Le président iranien Hasan Rouhani à une conférence de presse à New York. ©REUTERS/Brendan Mcdermid 2019

Le président iranien Hasan Rouhani à une conférence de presse à New York. ©REUTERS/Brendan Mcdermid 2019

Iran : une répression étatique assumée

Frénésie d’exécutions, persécution incessante des défenseurs des droits humains, discrimination à l’égard des femmes et crimes contre l’humanité, la liste des violations recensées en Iran est longue.

Le défenseur des droits humains Amirsalar Davoudi a été condamné à 29 ans et trois mois de prison et à 111 coups de fouet en raison de son travail en faveur des droits humains, et devra passer 15 ans derrière les barreaux. L’avocate et défenseure des droits humains Nasrin Sotoudeh a été condamnée à 38 ans de prison et 148 coups de fouet pour son militantisme pacifique et devra purger 17 ans en prison.

Ces exemples sont le reflet d’une répression étatique qui s’est nettement durcie ces dernières années en Iran. Des milliers de personnes ont été arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions ou participé à des manifestations pacifiques et plus de 2 500 personnes, dont des mineurs, ont été exécutées depuis 2014, date du dernier Examen périodique universel de l’Iran. Les défenseurs des droits des femmes notamment, qui luttent contre les lois discriminatoires et dégradantes relatives au port obligatoire du voile, sont dans le collimateur des autorités.

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En butte à des actes de torture et d’autres mauvais traitements, des procès iniques et de lourdes peines de prison, les défenseurs des droits humains sont, en outre, harcelés et agressés par des milices pro-gouvernementales simplement pour remettre en cause des lois liberticides.

Les Etats prenant part à l’Examen périodique universel de l’Iran qui a eu lieu à Genève le 8 novembre, doivent dénoncer les violations généralisées des droits humains en Iran et faire des recommandations concrètes devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en vue d’y remédier.

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