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URGENCE ISRAËL-GAZA

Notre engagement envers toutes les victimes est universel et absolu.  Aidez-nous à enquêter pour dénoncer les crimes de guerre.  

Des gens allument des bougies sous un mur montrant des affiches identifiant les otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre du Hamas et actuellement détenus dans la bande de Gaza, lors d'une veillée exigeant une action du gouvernement israélien, à Jérusalem devant le parlement israélien, le 7 novembre 2023 / AHMAD GHARABLI via AFP

Des gens allument des bougies sous un mur montrant des affiches identifiant les otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre du Hamas et actuellement détenus dans la bande de Gaza, lors d'une veillée exigeant une action du gouvernement israélien, à Jérusalem devant le parlement israélien, le 7 novembre 2023 / AHMAD GHARABLI via AFP

Israël/Gaza : les otages civils retenus par le Hamas et d'autres groupes armés doivent être immédiatement libérés

Un mois après les terrifiantes attaques commises par le Hamas et d’autres groupes armés le 7 octobre 2023, nous réitérons notre appel à la libération immédiate et sans condition de tous les otages civils, dont des enfants, retenus en captivité dans la bande de Gaza.  Nous nous sommes entretenus avec des familles d'otages dont certaines appellent à un cessez-le-feu.

Au moins 240 civil·es retenus en otage et militaires retenus en captivité sont toujours détenus dans Gaza, selon les autorités israéliennes. Parmi les otages, 33 enfants, des personnes âgées et des personnes étrangères ou binationales, ainsi que des soldats israéliens. Quatre otages civils ont été libérés par le Hamas jusqu’à présent : deux ressortissantes des États-Unis le 20 octobre et deux autres femmes le 24 octobre.

Lire aussi : Nos enquêtes et déclarations depuis le 7 octobre

Signez notre pétition pour un cessez-le-feu immédiat pour protéger les civils !

Nous le rappelons : la prise d’otages et l’enlèvement de civil·e·s sont interdits par le droit international et constituent des crimes de guerre. Notre organisation demande au Hamas et aux autres groupes armés de libérer les otages civiles et de traiter avec humanité et conformément au droit international humanitaire toutes les personnes retenues en captivité.

Au lieu d’utiliser des otages civils en détresse pour marquer des points sur le plan politique, le Hamas devrait libérer immédiatement et sans condition ces personnes. 

Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International

Les familles des otages témoignent 

Ces derniers jours, des milliers de personnes sont descendues dans la rue en Israël ces derniers jours pour critiquer la réaction du gouvernement israélien et pour exiger que leurs proches leur soient rendus. Nos équipes se sont entretenues avec plusieurs familles d’otages, dont des personnes qui ont participé aux récentes manifestations en Israël.

Ella Ben Ami dont les parents ont été enlevés

Ella Ben Ami, dont les parents Raz et Ohad Ben Ami ont été enlevés à Be'eri pendant l’attaque du 7 octobre, a participé aux récentes manifestations en Israël. Nos équipes se sont entretenues avec elle : « Cela fait un mois que mes parents ont été capturés chez eux. […] Je ne sais rien de leur situation. Nous manifestons pour attirer l’attention sur la situation des otages et pour exiger qu’on s’occupe d’eux, et aussi pour faire pression afin qu’ils soient libérés. Je demande à mon gouvernement et à tous ceux qui dirigent le monde de nous aider ».  

Nous voulons revoir nos parents, vivants. Comme ma mère ne reçoit pas les médicaments dont elle a besoin pour sa maladie, nous craignons qu’elle ne survive pas ; le temps presse.

Yonatan Zeigen dont la mère de 74 ans a été enlevée

La mère de Yonatan Zeigen est une militante pour la paix. Vivian Silver a été enlevée le 7 octobre dans le kibboutz de Be’eri, dans le sud d’Israël. Elle faisait partie du conseil d’administration de l’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem. Voici le témoignage de son fils :

Je suis triste et affligé pour ma mère, pour tous les otages, pour nos communautés et pour le peuple palestinien. Je pense qu’il s’agit d’un coup de semonce face à l’incapacité des deux parties à instaurer la paix depuis si longtemps. Je demande un cessez-le-feu et la libération de tous les otages, à titre de première étape sur la voie d’une solution globale pour la région, avec une participation internationale prolongée. La sécurité ne peut être assurée que grâce à la paix. 

Moshi Lotem dont la fille et les petits-enfants sont retenus en otage 

 Son plus jeune petit-fils n’a que quatre ans. Il est retenu en otage  à Gaza, avec sa mère, Hagar, et ses trois frères et sœurs. Nous nous sommes entretenus avec Moshi Lotem, le père de Hagar.

Ce que le Hamas et les autres groupes armés ont fait a porté atteinte non seulement à leurs voisins, qui étaient ceux en Israël qui se souciaient le plus du peuple palestinien et de ses droits, mais aussi à leur propre peuple. En tant que père et grand-père, j’ai beaucoup de mal à supporter le fait qu’on m’a pris mes proches de cette façon et qu’on ne me donne aucune information à leur sujet. Ils me manquent tellement. C’est chaque jour qui passe de plus en plus difficile à vivre. Ils sont dans une situation très précaire et les attaques [dans Gaza] me font très peur. Je demande aux organisations internationales, que ce soit l’ONU ou la Croix-Rouge, de ramener les otages chez eux. 

Les bombardements sur Gaza mettent aussi en danger les otages  

Le bombardement incessant de Gaza par Israël, qui prend notamment la forme d’attaques illégales et aveugles, a tué plus de 10 000 Palestinien·ne·s dont 4 200 enfants, selon le ministère palestinien de la Santé. Il met également en danger les civil·e·s qui sont retenus en otage à Gaza, et ne tient aucun compte des appels lancés par les familles israéliennes qui demandent que le bien-être des otages soit considéré comme une priorité lors de ces opérations.

Nos demandes pour la libération des otages  

 Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages civils retenus dans la bande de Gaza

Nous demandons au Hamas et aux autres groupes armés de traiter avec humanité et conformément au droit international humanitaire toutes les personnes retenues en captivité, y compris les soldats israéliens.

Tous les otages doivent avoir accès au Comité international de la Croix-Rouge et être autorisés à communiquer avec leur famille.

Tous les otages blessés ou malades doivent recevoir des soins médicaux. 

Nous appelons le Hamas et les autres groupes armés à veiller à ce que les otages et les autres personnes captives soient gardés dans des lieux distants des objectifs militaires, où les risques d’être touchés par des frappes israéliennes sont réduits au minimum. Ils ne doivent en aucune circonstance être utilisés comme boucliers pour protéger des objectifs militaires contre des attaques.  

Alors qu’Israël poursuit ses bombardements, que le nombre de victimes civiles dont des enfants ne cesse d’augmenter à Gaza et que des civils israéliens continuent de subir des tirs de roquettes aveugles du Hamas et d’autres groupes armés, la seule réponse : un cessez-le-feu de toutes les parties au conflit !

Agir

Signez notre pétition

Demandez à Emmanuel Macron d’appeler à un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties afin de mettre fin aux crimes de guerre, de protéger les civil.es et de faire en sorte que l’aide humanitaire puisse parvenir à Gaza. 

Israël/Gaza : les otages civils retenus par le Hamas et d'autres groupes armés doivent être libérés - Amnesty International France