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Des réfugiés bloqués en Grèce © Amnesty International (Photo: Richard Burton)
Des réfugiés bloqués en Grèce © Amnesty International (Photo: Richard Burton)

Des réfugiés bloqués en Grèce © Amnesty International (Photo: Richard Burton)

Personnes réfugiées et migrantes

Grèce : une lueur d’espoir pour les demandeurs d’asile bloqués

La plus haute instance judiciaire grecque vient d’annuler la décision du gouvernement qui contraint les demandeurs d'asile, arrivant en Grèce, à rester sur les îles grecques. Une bonne nouvelle qui doit être mise en pratique.

Mise à jour du 25/04/2018 : Le gouvernement grec a décidé, contournant la décision de la plus haute instance de la justice grecque, de rétablir l’interdiction de circulation imposée aux demandeurs d’asile bloqués sur les îles grecques. Des milliers de personnes restent donc pris au piège dans des conditions indignes en violation flagrante de leurs droits humains.

Depuis l’entrée en vigueur, en mars 2016, de l’infâme accord qui prévoit de renvoyer en Turquie les demandeurs d’asile qui arrivent en Grèce, des milliers de personnes ont été bloqués sur les îles grecques souvent dans des conditions sordides de surpeuplement.

Le tribunal vient de statuer que le gouvernement n'avait aucune raison de prolonger cette pratique inhumaine. Les autorités doivent dorénavant permettre à tous les demandeurs d'asile, qui arrivent sur les îles, de se rendre en Grèce continentale.

Cependant, cette décision ne s'appliquera pas de manière rétroactive pour ceux qui s'y trouvent déjà et ne résoudra donc pas le problème de surpopulation. En effet, les demandeurs d’asile déjà présents sur les îles devraient être rapidement transférés sur le continent, loin de ces conditions de vie inacceptables.

Lire aussi : Les migrants vivent dans la misère sur les îles grecques

À la recherche de solutions européennes d’accueil

Cela met en lumière le fait que les îles grecques assument une responsabilité disproportionnée par rapport à d'autres régions européennes.

Les politiques européennes telles que l'accord UE-Turquie, destinées à maintenir les réfugiés hors de vue – dans des pays " tiers " ou sur les îles grecques – doivent laisser place à des politiques qui garantissent un réel partage des responsabilités en ce qui concerne les réfugiés.

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