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Donald Trump, président des Etats-Unis
Donald Trump, président des Etats-Unis - cc - Gage Skidmore

Donald Trump, président des Etats-Unis - cc - Gage Skidmore

2017 et la liberté d'expression

Le fait que des dirigeants du monde entier s’appuient sur des fake news, « fausses nouvelles », pour manipuler les opinions publiques et pour s’en prendre aux institutions qui jouent un rôle de garde-fou souligne que la liberté d’expression est, cette année encore, un enjeu majeur.

Des dirigeants de premier rang n’hésitent pas à utiliser des « fausses nouvelles » pour manipuler l'opinion publique.

De plus en plus difficile d’exprimer ses opinions

En ce début d’année 2018, nous ne pouvons que constater qu’il est de plus en plus dangereux d'exprimer ses opinions, d’émettre des critiques contre les autorités ou de se rassembler pour protester.

Notre dernier rapport annuel dresse ainsi un constat alarmant : en 2017, des centaines de militants des droits humains ont été tués en raison de leurs activités et d’autres sont entravés dans leurs activités parce que les autorités cherchent de plus en plus à les réduire au silence.

Lire aussi : Un nouvel élan

Les défenseurs des droits humains de plus en plus menacés

De la Turquie, à l'Égypte en passant par la Chine, où le lauréat du prix Nobel Liu Xiaobo est mort après avoir passé plusieurs années en prison pour avoir critiqué le gouvernement, notre rapport fait état d’un nombre croissant d’emprisonnement de militants ou de journalistes.

Certains gouvernements mènent une véritable chasse aux militants des droits humains et n’hésitent ainsi plus à les prendre pour cible. Nous avons cette année été nous-même la cible directe d’attaques inédites. En Hongrie, nous devons faire face à des manœuvres d’intimidation et à des menaces de fermeture de nos bureaux. En Turquie, le président et la directrice d’Amnesty Turquie ont été mis en détention, sans aucune raison valable.

Les gouvernements peuvent continuer à fermer des journaux, saper le pouvoir des juges ou emprisonner des militants, mais ils ne réduiront pour autant pas au silence celles et ceux qui dénoncent leurs agissements.

Lire aussi : 1 an en France

L'image illustrant cet article est sous licence creative commons

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