À Épinal et à Angers, les militants d’Amnesty se sont mobilisés et ont contacté leurs députés respectifs
Depuis huit mois maintenant, le président d’Amnesty International Turquie est emprisonné à tort et sous le coup d’une lourde condamnation. Partout dans le monde, les sections d’Amnesty International se mobilisent pour faire pression sur l’Etat turc et obtenir sa libération.
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Et les militants français ne sont pas en reste.
À Épinal, les membres du groupe local ont immédiatement pensé au député Stéphane Viry. Conseiller municipal spinalien, Stéphane Viry avait notamment aidé nos militants à monter une exposition sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à l’occasion d’une édition des 10 jours pour signer. En tant qu’ancien juriste, Stéphane Viry a tout de suite montré de l’intérêt pour le cas de Taner Kiliç. Il s’est alors empressé de poser une question écrite au Ministère de l’Europe des affaires Etrangères. Celui-ci lui a fait part de sa préoccupation pour la situation des défenseurs des droits de l'Homme arrêtés cet été en Turquie et a indiqué que
La France continue à suivre étroitement leur situation, et [appelle] à la libération de l'ensemble des militants encore en détention, dont le président de la branche turque d'Amnesty.
Pour le député Stéphane Viry, c’était là l’occasion de donner corps aux engagements sur les droits humains qu’il avait signé lors de la campagne pour les élections législatives.
À Angers, les militants d’Amnesty se sont eux aussi mobilisés. Des six députés concernés par leur territoire et contactés par leurs soins, deux se sont saisis du dossier et ont interpellé le gouvernement au sujet de l’incarcération du président d’AI Turquie. Invités à discuter du projet de loi sur l’asile et l’immigration vendredi dernier par ces deux mêmes députés - Stella Dupont et Mathieu Orphelin - nos militants en ont profité pour leur rappeler la situation critique dans laquelle se trouve Taner Kiliç. En espérant que ce travail de persuasion au niveau local couplé aux efforts réalisés par Amnesty au niveau international portera ses fruits.
Prochaine étape : le procès du 31 janvier.
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