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© Benjamin Girette

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Dix raisons qui poussent les jeunes à s’engager avec nous

Chaque jour, des milliers de militantes, militants et bénévoles agissent avec nous, partout en France, en organisant des actions de sensibilisation, des manifestations, en faisant signer des pétitions, comme c’est actuellement le cas dans le cadre de notre campagne annuelle 10 jours pour signer. Si les façons de militer sont nombreuses, les raisons de s'engager à nos côtés le sont aussi !

Ils ou elles ont entre 16 et 25 ans, et ont décidé de se mobiliser pour défendre leurs droits fondamentaux et ceux des autres. Pourquoi ? Voici ce qu'ils nous disent des raisons de leur engagement à nos côtés.

1. Se battre dans le concret  

« Si on touche à quelqu’un à l’autre bout du monde, c’est comme si on touchait à un frère ou une sœur. C’est ce que j’appelle l’humanité solidaire… Je considère qu’il n’y a aucun droit humain qui ne soit totalement acquis. Simone de Beauvoir disait que le droit des femmes, c’était une lutte perpétuelle. Il suffit qu’il y ait une crise majeure pour que les droits des femmes soient remis en cause – on l’a vu avec le droit à l’avortement aux États-Unis. C’est vrai pour tous les droits, en général. Et si parfois, on a la chance d’avoir obtenu un droit, comme l’abolition de la peine de mort depuis 1981 en France, il faut continuer à se battre pour que ce soit la même chose partout. Notre combat est universel.  

Ce que j'aime avec Amnesty International, c'est que je me bats dans le concret. Ensemble, on se bat pour la vie de quelqu’un à l’autre bout du monde, mais cette personne est en réalité plus poche de nous qu’on pourrait le penser, comme on le voit avec Ramy Shaat aujourd’hui. Ça prouve qu’avec des actions concrètes on obtient des résultats. Le slogan "On se bat ensemble, on gagne ensemble’" c’est clairement ce qui me pousse à militer ici ! »

Lorna, 18 ans, engagée avec Amnesty International depuis l'âge de 12 ans  

10 jours pour signer : vous avez le pouvoir de changer une vie en un clic !

2. Lutter contre les violences sexistes et sexuelles 

« On s’est tous retrouvés un jour un peu démuni face à une injustice qui nous touchait directement ou indirectement. On s’est dit "C’est trop tard ou je ne peux rien faire" et on a subi. Ça laisse des traces. Des violences sexistes et sexuelles ? J’ai pu en vivre et je trouve ça révoltant qu’on laisse passer ça. Alors j’agis. Au lycée, avec mon antenne jeunes, on va faire une conférence de sensibilisation pour les classes de première. On va expliquer comment se prémunir des violences sexistes et sexuelles, mais surtout rappeler que ça peut arriver à tout le monde, et qu’on ne doit pas s’en cacher : ce n’est pas une honte, il faut que ça change. » 

Liz, 17 ans, lycéenne à Quimper 

© Benjamin Girette, octobre 2022

3. Défendre les civils dans les conflits  

« Je suis un petit rouage d’une grande machine. Mon rôle ? Participer à rendre publiques certaines violations des droits humains et agir dessus. Il existe un droit international humanitaire et un droit de la guerre qui sont censés protéger les civils. Mais au-delà de ces acquis juridiques, notre responsabilité avec Amnesty c’est de vérifier que ce droit est bien appliqué. »

Lucas, 17 ans, lycéen à Chalon 

Découvrir toutes les manières d'agir chez Amnesty International

4. Changer des lois 

« En découvrant Amnesty, j’ai vu que l'on pouvait peser sur des décisions politiques, influencer des personnes qui sont en position de changer les choses et d’améliorer le quotidien de plein de personnes. »

Marie, 20 ans, étudiante à l’université de Nanterre 

5. Se battre pour une cause universelle 

« Avec Amnesty, on se bat pour une cause qui touche tout le monde. C’est une organisation neutre, impartiale, ce n’est pas politique et c’est ça qui me plaît. »

Dara, 20 ans, étudiante à Dijon originaire de Bulgarie 

© Benjamin Girette, octobre 2022

6. Donner aux autres les moyens de s’exprimer et de militer  

« J’ai commencé à militer dans mon lycée, en première. L’année suivante, je suis devenu responsable de l’antenne jeune, et j’ai été élu représentant des antennes jeunes au Conseil national. Étudiant, j’ai créé une antenne jeunes dans ma fac, à Tour. Puis le Covid a tout arrêté. Ensuite, je suis arrivé à Paris et je suis devenu coprésident de l’Assemblée générale d’Amnesty International France. En progressant au sein d’Amnesty, j’ai découvert différentes couches de militantisme, à différentes échelles (régionale, nationale, etc.). J’ai fini par superviser des jeunes sur le terrain et ça m’a donné envie d’aller plus loin. Désormais je suis bénévole au siège. Tous les mercredis, je viens prêter main forte au service Mobilisation. Aujourd'hui, je suis bénévole pour favoriser l’engagement des jeunes : je mets mon bénévolat au service des autres pour les aider à s'épanouir dans leur bénévolat. Et j’aimerais pouvoir contribuer à relancer les week-ends des antennes jeunes en région ! »

Maxime Gresse, étudiant à Paris au cours Florent, militant depuis sept ans 

« J’ai toujours aimé militer, manifester, me documenter, mais ce que j’aime surtout c’est permettre aux autres d’accéder au militantisme, de les aider à monter les actions qu’ils ont envie de mener et de leur donner l’opportunité de faire entendre leur voix. »

Paulet, 16 ans, lycéen à Pierre Gilles-de-Gennes

Devenir bénévole au siège d'Amnesty International France

7. Le refus d’être désenchanté

« Être jeune et militant c’est une force. C’est assurer notre avenir. Les problèmes qu’on défend aujourd’hui doivent servir à changer la société dans laquelle on va évoluer. Militer à tout âge c’est super important. Mais en tant que jeune, ça nous permet de savoir que le monde dans lequel on vivra sera meilleur. C'est en agissant qu’on changera les choses. Je refuse d’être désenchantée. Je vois tous les problèmes qu’il y a, et je ne peux pas laisser la génération future s'en charger. On ne peut plus reporter les problèmes. »

Liz, 17 ans, lycéenne à Quimper

Découvrir toutes les manières d'agir chez Amnesty International

8. Arrêter de toujours répéter les mêmes erreurs 

« Je me suis engagée pour me battre contre l’injustice sous toutes formes – raciales ou religieuses – et plus particulièrement pour la cause des Ouïgours en Chine. C'est la preuve que l'histoire se répète. On continue à commettre les mêmes erreurs. À l’époque, on ne donnait jamais la parole aux jeunes, à ceux qui comptent vraiment. Résultat ? Ça conduit à reproduire les erreurs du passé. Aujourd'hui, on stérilise des femmes pour la seule raison qu’elles sont musulmanes. Le simple fait de penser que c’est encore possible de nos jours me révolte. »

Adela, 16 ans, lycéenne à Bordeaux 

© Benjamin Girette, octobre 2022

9. Défendre le droit de manifester 

« Le droit de manifester, c’est l’étendard de tous les droits qu’on a : de penser, de s’exprimer, de défiler, de s’associer… C’est la base. Si on recule sur ce droit, on n’a plus droit à rien. »

Jacob, 23 ans, étudiant à Bordeaux 

Lire aussi : Découvrir notre campagne sur le droit de manifester

10. Supporter les droits des travailleurs migrants au Qatar 

« Le Qatar. Je suis beaucoup dans le monde du sport. Et ça m’a révoltée de voir qu’un tel événement pouvait se passer dans ces conditions. Le sport devrait être un environnement plus responsable et soucieux des droits humains. Je pense que l’engagement d’Amnesty a permis d’informer sur ce qui se passait. Beaucoup de gens n’étaient pas au courant. Et au-delà de la Coupe du monde, je veux lutter pour rendre le milieu du sport meilleur. À notre échelle, on a fait signer beaucoup de pétitions, au festival de Lorient notamment. Dans notre lycée, on a organisé un tournoi de foot pour sensibiliser à la cause des travailleurs migrants au Qatar. »

Enora, étudiante au Lyques à Quimper

Lire aussi : Découvrir notre campagne pour ramener la Coupe à la raison

Agir

REJOINDRE UNE ANTENNE JEUNES

Présentes dans les universités et les lycées, les antennes jeunes (AJ) organisent des projections de films, des conférences, des "flashmob", font signer des pétitions et font connaître nos combats autour d’eux. Chez Amnesty International, les jeunes, les idéalistes, les militants, sont accueillis à bras ouverts.