Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
Li Qiaochu
Liberté d'expression

Où est Li Qiaochu ?

Li Qiaochu, défenseure active des droits des femmes et des droits des travailleuses et travailleurs, a été emmenée par la police à Pékin le 16 février 2020 et est détenue dans un lieu tenu secret.

Li Qiaochu, défenseure active des droits des femmes et des droits des travailleuses et travailleurs, a été emmenée par la police à Pékin le 16 février 2020 et est détenue dans un lieu tenu secret. Son arrestation serait liée à ses activités militantes et au fait que son partenaire, Xu Zhiyong, a assisté à une rencontre informelle d’avocat·e·s et de militant·e·s à Xiamen en décembre 2019. Comme elle n’est pas autorisée à communiquer avec sa famille ni l’avocat de son choix, les craintes sont vives qu’elle ne soit victime de torture ou d’autres formes de mauvais traitements.

Pourquoi maintenant ?

Li Qiaochu s’intéresse depuis longtemps aux questions liées à l’égalité des droits des travailleuses et travailleurs, des femmes et d’autres membres de la société chinoise. C’est pourquoi il est judicieux de mettre son cas en avant à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs (1er mai). Ses recherches couvrent des sujets tels que les politiques de protection sociale pour les retraités.

Avec l’arrivée de l’épidémie de COVID-19, elle s’est portée volontaire pour aider en ligne et sur le terrain à faire de la prévention dans les petites localités. Elle a distribué des masques aux éboueurs et a fourni des conseils à des femmes enceintes au sein des populations touchées pour qu’elles s’entraident.

Conséquence de ces activités militantes, elle a souvent été la cible de harcèlement policier. Début décembre 2019, des agents de la sécurité publique se sont postés devant son domicile et l’ont surveillée lors de ses trajets pour se rendre à son travail et en revenir, bafouant ainsi gravement ses droits civils et son droit à la vie privée.

Étant donné que Li Qiaochu est détenue au secret, il est crucial de se mobiliser rapidement car elle court véritablement le risque de subir des actes de torture ou d’autres mauvais traitements. En outre, elle a été diagnostiquée en dépression en juin 2019 et on craint pour sa santé mentale et son bien-être psychologique en ce moment.

Message à envoyer

Monsieur le Directeur,

Li Qiaochu, défenseure des droits des femmes et des travailleurs, a été emmenée par la police à Pékin le 16 février 2020. Elle est détenue dans un lieu tenu secret. Son arrestation serait liée à ses activités militantes et au fait que son partenaire, Xu Zhiyong, a assisté à une rencontre informelle d’avocat·e·s et de militant·e·s à Xiamen en décembre 2019. Elle n’est pas autorisée à communiquer avec sa famille ni l’avocat de son choix, les craintes sont vives qu’elle ne soit victime de torture ou d’autres formes de mauvais traitements.

En tant que membre/sympathisant(e) d’Amnesty International je vous demande de libérer immédiatement et sans condition Li Qiaochu, à moins que des éléments crédibles, suffisants et recevables indiquent qu’elle pourrait avoir commis une infraction reconnue par le droit international et qu’elle soit jugée dans le cadre d’un procès respectant les normes internationales d’équité ; de veiller à ce qu’elle puisse avoir des contacts réguliers et sans restriction avec sa famille et les avocats de son choix, et à ce qu’elle ne soit ni torturée, ni soumise à d’autres formes de mauvais traitements ; et enfn de lui permettre de bénéficier rapidement, régulièrement et sans restriction de soins médicaux, si nécessaire ou à sa demande.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, mes respectueuses salutations.

 

Destinataires

Wang Xiaohong, directeur

Beijingshi Gong’anju

9 Dongdajie, Qianmen

Dongchengqu, Beijing Shi 100017

Chine

Fax : 00 86 10 85222823

__

Copie à :

Ambassade de Chine

S.E.M. LU Shaye

20 rue Monsieur,

75007 Paris

Si vous recevez des réponses à vos lettres de la part des autorités du pays, renvoyez-les à aperez@amnesty.fr

Cette action fait partie des "appels mondiaux". Chaque mois, Amnesty International vous propose d'envoyer trois lettres, par courrier postal, aux autorités compétentes, pour faire valoir les droits de personnes victimes d'injustice aux quatre coins du globe. Ces "appels mondiaux" sont publiés également dans la rubrique "Interpeller" du mensuel La Chronique.

Notre action conjointe est-elle efficace ? Oui ! Découvrez des dizaines d'exemples de ce que nous pouvons accomplir ensemble dans notre rubrique "Nos victoires".