Pour avoir défendu pacifiquement les droits humains au Burundi, Germain Rukuki a été arrêté et emprisonné. Interpellez les autorités pour exiger sa libération immédiate et inconditionnelle !
Le défenseur des droits humains burundais Germain Rukuki a été arrêté le 13 juillet 2017 à Bujumbura et condamné à une peine de 32 ans d’emprisonnement le 26 avril 2018, en l’absence d’assistance juridique. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Ntahangwa (Bujumbura) le 17 juillet 2019.
Déclaré coupable de « rébellion », de « menace à la sûreté de l’État », de « participation à un mouvement insurrectionnel » et « d’atteinte à l’autorité de l’État », Germain Rukuki se pourvoit en cassation devant la Cour suprême. Amnesty International le considère comme un prisonnier d’opinion, détenu uniquement en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits humains.
Pourquoi maintenant ?
En mai 2020, le Burundi organisera des élections présidentielles. Nous souhaitons profiter de l’occasion pour accroître la pression sur les autorités burundaises afin qu’elles ordonnent la libération de Germain Rukuki et abandonnent toutes les charges retenues contre lui. Nous pensons qu’en augmentant la pression publique et privée dans ce contexte électoral, nous inciterons le gouvernement burundais actuel ou le prochain à démontrer une réelle volonté d’ouvrir l’espace civique au Burundi en faisant libérer Germain Rukuki.